« Nous ne reculerons pas »
«Nous reprendrons nos manifestations le mercredi prochain et tant qu’on ne restituera pas nos suffrages volés, nous ne rentrerons pas», a menacé ce samedi le chef de file de l’opposition au siège de l’UFDG, à la faveur de l’assemblée générale hebdomadaire de son parti. Mais avant l’occupation des rues ce mercredi 14, Cellou Dalein a invité les militants de l’opposition à observer une journée ville morte le lundi 12 mars pour « exiger la prise en compte des résultats issus des urnes ».
Cependant, souligne Cellou Dalein, ils peuvent renoncer à la série de manifestations mais à la condition qu’on corrige les irrégularités dans les 9 ou dix communes et qu’on leur restitue les suffrages ‘’volés, annulés ou détournés’’.
Dans ce cas, nous sommes prêts, a-t-il déclaré, à accepter d’abandonner le reste.
L’ancien Premier ministre ajoute qu’il ne peut plus s’asseoir et cautionner la fraude électorale. Ceci, précise t-il, est valable non seulement pour ces élections locales mais aussi pour l’avenir. Parce qu’il ne sert absolument à rien d’aller à des élections lorsque quelqu’un peut décider que les suffrages exprimés par la population ne peuvent être comptabilisés, s’est justifié l’opposant qui invite ses militants à une mobilisation grandiose sur l’ensemble du territoire national pour demander la publication des vrais résultats et surtout pour mettre un terme à la fraude électorale dans le pays.
« Le combat politique requiert à un moment donné du courage et des sacrifices. Il faut donc qu’on montre notre détermination et faire comprendre qu’on ne reculera pas tant que nos sièges volés, nos suffrages volés ne seront pas restitués dans les 9 ou 10 communes dans lesquelles le vol a été flagrant et pour lesquelles l’UFDG détient des preuves irréfutables», a martelé sous des salves d’applaudissements le président de l’UFDG qui persiste et signe : « je dis encore calmement mais fermement, que tout le monde entende, on ne reculera pas jusqu’à la restitution des suffrages qu’on nous a volés.»