« Aujourd’hui, un seul câble sous-marin relie la Guinée au reste du monde en termes de connectivité. À travers le projet WARDIP, nous gagnerons un second câble sous-marin, renforçant ainsi notre souveraineté numérique. Il est inacceptable qu’en 2024, les populations des villages les plus reculés ne puissent pas accéder aux services sociaux de base via le numérique. Il n’est pas nécessaire d’être alphabétisé pour bénéficier du service public (…) ».
Ces propos ont été tenus ce mardi 26 mars par la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, Rose Pola Pricemou, lors de l’examen pour autorisation de ratification des accords de financement du Programme régional d’intégration numérique pour l’Afrique de l’Ouest (WARDIP), au palais du peuple par le Conseil National de la Transition (CNT).
Selon la ministre Rose Pola Pricemou, le Projet WARDIP vise à combler le fossé des ressources nécessaires à la mise en place d’un cadre légal et réglementaire innovant, propice à l’épanouissement de la nouvelle technologie de l’information et de la communication.
Poursuivant, elle a déclaré qu’il s’agissait également de développer des infrastructures de connectivité ainsi que de renforcer le capital humain et les compétences numériques.
« La réussite de ce programme est d’une importance cruciale pour la Guinée et toute la région Ouest-Africaine. Les objectifs spécifiques du programme WARDIP reposent sur six composantes essentielles : la construction des infrastructures numériques, la facilitation de l’échange de données sécurisées, la promotion de l’entrepreneuriat numérique et du commerce électronique (…) », a-t-elle expliqué. Puis d’ajouter : « la mise en œuvre des principales activités inscrites dans ces composantes permettra d’atteindre les résultats suivants : l’augmentation de l’accès à internet, l’utilisation du haut débit sur le territoire guinéen, la promotion et le développement du marché numérique sur le territoire guinéen, la réduction du coût d’accès à internet, le développement et le renforcement de la recherche et de la formation dans le domaine numérique, le renforcement de la cybersécurité sur le territoire guinéen (…) ».