Un affrontement a opposé lundi les habitants de Madina-Oula et Dar-es Salaam et Sékou Sorya, deux localités de la commune rurale de Madina-Oulaqui, faisant 2 morts et 8 blessées par balles.
Interrogé sur ce drame, Karamoko Fodé, l’un des responsables du district de Sékou Sorya explique : « la terre de Fossékhouré appartient à Gnéngueya secteur de Sékou Sorya. Ce conflit nous l’avons géré à un moment donné. Le vieux Arafan Seidouba de Fossékhouré est témoin. Il est venu pour dire aux citoyens de Dar-es-Salam que cette terre-là appartient aux gens de de Gnéngueya, donc la paternité du domaine revient à Sekou sorya », a-t-il rappelé.
Dans ce dossier, même la gendarmerie départementale de Kindia a joué sa partition mais en vain. Pour rappel, en 2018 suite au même conflit qui a fait plusieurs victimes, la justice avait interpellé plusieurs habitants de Gnéngueya dans Sékou Sorya, et les avait conduits à la prison pour violences. Mais après avoir passé des jours en détention, ces personnes ont finalement recouvré leur liberté.
« Quand nous sommes venus à la gendarmerie, ceux-ci ont pris nos voix. Après, ils ont demandé de venir à la justice pour régler nos différends mais ce qu’on a pas compris, c’est que quand nous sommes arrivés là-bas, le procureur d’alors avait ordonné d’envoyer tout le monde à la prison civile de Kindia sans jugement. Il faut que dans ce pays les gens disent la vérité. Comment mettre les personnes en prison, qui n’ont ni tué, ni volé, ni blessé encore moins ni détruit quelque chose. Des gens qui ont simplement accumulé la frustration, puisque la vérité n’a pas été dite », dénonce Karamoko Fodé.
Dans le camp du district de Sékou Sorya l’inquiétude a atteint son comble. Plusieurs personnes ont été interpellées suite aux violences qui ont coûté la vie à 2 personnes du district de Dar-es salam. Au jour d’aujourd’hui nombreux sont des citoyens s’indignent de cet acte de violence qu’à connu ses deux localités des dernières 48 heures.