Un conflit domanial autour d’une maison situé dans le quartier. Habitant à Dixinn Port 3 depuis 1957, Sanfina Maurice Diallo est un témoin oculaire de la scène de violence qui a été perpétrée contre ses concitoyens au petit matin de ce samedi.
« Je réside dans ce quartier depuis les années 57. Le mouvement par lequel tout est venu, c’est à cause de ce petit bâtiment de ODEPAC qu’ils ont vendu à un particulier. Comme les jeunes du quartier dorment dedans,ils sont venus la fois derrière pour leur demander de quitter. Mais les jeunes ont dit que c’est un domaine de l’État », a-t-il expliqué.
A en croire M. Diallo, il était 4H ce matin lorsque les agents des forces de l’ordre, essentiellement des gendarmes, sont venus pour procéder à l’interpellation des jeunes qui occupent la maison et qu’ils ont envoyés à Belle-vue. En guise de solidarité, les femmes ont investi la route pour la barricader.
En réaction, les agents ont fait usage de gaz lacrymogène, dont un citoyen en a reçu un tir au ventre.