La crise au sein de la Cour Constitutionnelle continue d’alimenter la chronique en Guinée. Les huit dissidents qui étaient censés se réunir jeudi 27 septembre, à Conakry pour élire un nouveau président à la place de Kèlèfa Sall, élu pour un mandat de 9 ans, alors que, selon l’avis de plusieurs juristes, ils n’ont pas la compétence de le faire, ont reporté leur rencontre à une date ultérieure.
Au cours des échanges qu’ils ont eus avec la rédaction Guinéenews©, au moins trois diplomates occidentaux de haut niveau ont affirmé à votre quotidien électronique qu’ils ont apostrophé le président guinéen pour savoir s’il était derrière cette manœuvre des huit conseillers. En réponse, le président guinéen Alpha Condé, dans un ton ferme, aurait déclaré à ces diplomates « ne pas être au courant de la démarche des huit frondeurs qui veulent destituer le président Kèlèfa Sall. « Je ne fais pas d’ingérence, en me mêlant dans les affaires judiciaires. Je ne suis pas au courant et je pense qu’ils (les huit commissaires) agissent à leur propre nom pas au mien », aurait affirmé le président Condé pour rassurer ses interlocuteurs lors de leurs échanges.
De ce qui précède, il ressort, du moins pour l’instant que les commissaires frondeurs n’agissent qu’à leur propre compte et l’histoire jugera chacun selon les actes qu’il posera aujourd’hui au détriment des intérêts de la Nation guinéenne, estiment les observateurs !