La concession du port-autonome à une société turque continue de susciter des réactions plus ou moins vives. Serait-on dans une aventure expérimentale dont les conséquences ne pourraient être que fâcheuses pour les initiateurs du projet ? Dans tous les cas, les travailleurs du port n’entendent pas démordre, tant leur ardeur à braver la mesure est inébranlable. Ils demandent la résiliation pure et simple du contrat de concession, estimant n’y voir aucun intérêt pour le pays. Surtout que la DG et son adjointe ne semblent pas accorder leurs violons sur le principe.
Si la première y voit des opportunités fructueuses pour l’Etat, la seconde n’y voit que des inconvénients. Quant au ministre des transports, Aboubacar Sylla, le transfuge de l’opposition républicaine, il ne manque pas d’arguments pour magnifier l’acte. Comme pour dire que la course aux intérêts change les mœurs. Aujourd’hui, c’est bien le pouvoir qui a raison sur toute la ligne.
Il faut dire que la nomination de la nouvelle équipe gouvernementale semble avoir produit l’effet d’un pavé dans la ruche. Toutes les mesures prises, depuis l’arrivée de Kassory, n’ayant généré que des remous sociaux, de la hausse du prix du carburant dont le bien-fondé est à prouver, à la cession du port-autonomede Conakry.
Il faut rappeler que le groupe turc Albayrak avait conclu, avec la Somalie, une convention de concession du port de Mogadiscio. S’il n’a été révélé, dans le discours du président du groupe, Ahmed Albayrak, aucun détail ni sur l’accord conclu, ni sur le partage des bénéfices, il a été, néanmoins, affirmé que les 55% des revenus générés par le port de Mogadiscio seraient versés au trésor somalien et que le reste servirait au développement des services portuaires.
La guerre dans le pays devait entraîner la fermeture de ce port. Voilà qui nécessiterait qu’il faille donner d’amples informations sur cette convention de concession signée avec la Guinée, afin d’en préciser les avantages que pourrait en tirer le pays et, éventuellement, les retombées en termes d’amélioration des conditions des travailleurs qui seront maintenus. Il ya comme un flou dans ce projet de cession, d’autant que, une diffusion large du contrat ne semble pas avoir été faite par les médias publics qui devaient être associés à la sensibilisation et à l’information du public sur les avantages du contrat déjà signé… malheureusement.
Concession turque : la goutte d’eau qui fera déborder le port-autonome?
La concession du port-autonome à une société turque continue de susciter des réactions plus ou moins vives. Serait-on dans une aventure expérimentale dont les conséquences ne pourraient être que fâcheuses pour les initiateurs du projet ? Dans tous les cas, les travailleurs du port n’entendent pas démordre, tant leur ardeur à braver la mesure est inébranlable. Ils demandent la résiliation pure et simple du contrat de concession, estimant n’y voir aucun intérêt pour le pays. Surtout que la DG et son adjointe ne semblent pas accorder leurs violons sur le principe.
Si la première y voit des opportunités fructueuses pour l’Etat, la seconde n’y voit que des inconvénients. Quant au ministre des transports, Aboubacar Sylla, le transfuge de l’opposition républicaine, il ne manque pas d’arguments pour magnifier l’acte. Comme pour dire que la course aux intérêts change les mœurs. Aujourd’hui, c’est bien le pouvoir qui a raison sur toute la ligne.
Il faut dire que la nomination de la nouvelle équipe gouvernementale semble avoir produit l’effet d’un pavé dans la ruche. Toutes les mesures prises, depuis l’arrivée de Kassory, n’ayant généré que des remous sociaux, de la hausse du prix du carburant dont le bien-fondé est à prouver, à la cession du port-autonomede Conakry.
Il faut rappeler que le groupe turc Albayrak avait conclu, avec la Somalie, une convention de concession du port de Mogadiscio. S’il n’a été révélé, dans le discours du président du groupe, Ahmed Albayrak, aucun détail ni sur l’accord conclu, ni sur le partage des bénéfices, il a été, néanmoins, affirmé que les 55% des revenus générés par le port de Mogadiscio seraient versés au trésor somalien et que le reste servirait au développement des services portuaires.
La guerre dans le pays devait entraîner la fermeture de ce port. Voilà qui nécessiterait qu’il faille donner d’amples informations sur cette convention de concession signée avec la Guinée, afin d’en préciser les avantages que pourrait en tirer le pays et, éventuellement, les retombées en termes d’amélioration des conditions des travailleurs qui seront maintenus. Il ya comme un flou dans ce projet de cession, d’autant que, une diffusion large du contrat ne semble pas avoir été faite par les médias publics qui devaient être associés à la sensibilisation et à l’information du public sur les avantages du contrat déjà signé… malheureusement.