Le 10 Juin 2021 de 09h30 à 14h30, la salle de réunion du Ministère de la Santé a servi de cadre à la tenue de l’atelier de validation des plans architecturaux au compte du programme d’appui au renforcement du système de santé (PASA2).
Il s’agit d’un projet qui est co-financé par l’Union européenne (23 millions d’euros à travers le 11ème FED), l’Allemagne (2,35 millions d’euros) et par la France (1 millions d’euros), soit un total de 26,35 millions d’euros. Il est mis en œuvre par deux agences d’Etats-membres de l’Union Européenne : GIZ et Expertise France pour la période 2019-2023.
Placé sous la présidence du Secrétaire Général du Ministère de la Santé, cet atelier est l’aboutissement d’un long processus participatif depuis la première mission de formulation réalisée en 2018 jusqu’à la dernière mission de conception études effectuée en avril 2021, en passant par les deux missions de programmation réalisées en août, septembre et octobre 2020.
Il est noté la présence des autorités sanitaires du niveau central (Cabinet, BSD, DNEHHS, SNIEM), de la Délégation de l’Union Européenne, ainsi que des acteurs du niveau déconcentré (DRS, DPS, et COSAH des régions, préfectures, et sites cibles du projet) en ligne.
Trois allocutions ont été faites. Il est à retenir des allocutions du chef de projet PASA2, Mamadou Dieng, et du Directeur du SNIEM, Amadou Timbi Bah, un rappel du processus avec un focus sur les objectifs de l’atelier. Quant à Dr Sékou Condé, Secrétaire Général du Ministère de la Santé, il a indiqué que « les infrastructures sanitaires sont spécifiques et ne peuvent se réaliser comme celles des habitations à cause des problématiques de prévention et de contrôle des infections. De plus, le monde bouge à cause de la démographie et de la technologie et pour ces raisons, il importe d’avoir toujours un coup d’avance en tenant compte de la modularisation des plans. Enfin, la prise en compte des aspects de la maintenance des infrastructures de la conception à la réalisation doit être envisagé pour assurer une exploitation durable des bâtiments ». Après ce rappel, il procède à l’ouverture officielle de l’atelier.
Le déroulement de l’atelier s’est focalisé sur trois grandes phases :
- Présentation du dossier technique des plans architecturaux
Plusieurs aspects ont été abordé par l’équipe Expertise France, les bureaux d’études – BAEC+ et WEST Ingénierie – et ont porté sur le contexte, les objectifs, les résultats attendus de la session, la méthodologie, le rappel du programme des investissements en infrastructures, la synthèse des données collectées, les résultats du traitement des données, la présentation des plans architecturaux, et enfin les prochaines échéances.
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- Phase des discussions et échanges
Les intervenants ont souligné la qualité des documents présentés ainsi que la démarche participative adoptée tout au long du processus d’élaboration et de conception des plans architecturaux, ce qui a permis une appropriation des acteurs à tous les niveaux. Les grandes orientations des plans proposés à l’atelier ont été validées, et surtout les aspects de fonctionnalité. Toutefois, des réunions bilatérales de travail entre le SNIEM et Expertise France auront lieu dans les prochains jours de façon à intégrer et affiner les aspects techniques complémentaires, dans le respect du planning de mise en œuvre.
- Phase des recommandations
Trois interventions restent saillantes :
Le Secrétaire Général, Dr. Sékou Condé, a rappelé l’importance de la prise en compte des circuits, la nécessité de séparer physiquement les logements de l’enceinte des centres de santé ruraux, et l’implantation de haies vives aux limites des parcelles de façon à réserver le terrain pour de futures extensions.
Le Directeur du BSD, Dr. Abdoulaye Kaba, a insisté sur l’importance de maintenir la bonne collaboration entre le SNIEM et Expertise France notamment dans le cadre des prochaines échéances à venir, sur l’importance de prévoir des points d’eau pour l’ensemble des centres, et sur la nécessité d’inclure l’accessibilité aux personnes à mobilité réduites dans le dessin des bâtiments.
Le chargé de programme des infrastructures de la Délégation de l’Union Européenne, Mamadou Telly, a abordé les aspects de la prise en compte des nouvelles normes dans les constructions à venir, sur la nécessité d’inclure l’accessibilité aux personnes à mobilité réduites dans le dessin des bâtiments, et enfin sur l’importance de consolider l’acquisition des parcelles via l’obtention des documents juridiques adéquats.
Le Projet d’appui au renforcement du système de santé en Guinée (PASA2) est financé par l’Union européenne, l’Allemagne et la France, mis en œuvre par Expertise France et GIZ. Il est piloté par le Ministère de la santé guinéen.
A la suite de cet atelier un appel à consultation sera lancé au cours de l’été pour recruter les entreprises qui exécuteront les travaux, livrés fin février 2023.