À Conakry, le panier de la ménagère n’a globalement pas subi les conséquences des déflagrations survenues dans la nuit du 17 au 18 décembre au dépôt central des hydrocarbures de Kaloum. Seul le prix du poisson a connu une hausse.
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Dans les marchés de la capitale, les marchandes de poisson expliquent la hausse du prix du poisson par la cherté du transport depuis le 18 décembre. Aissatou Camara, marchande, nous a indiqué que le prix du carton de poisson Sinapa qu’elle a l’habitude d’acheter à 650 000 GNF a connu une augmentation de 120 mille.
N’Bany Sidibé, président de l’Union pour la Défense des Consommateurs de Guinée, s’est rendu sur le terrain pour mesurer l’impact de l’incendie sur les prix des denrées alimentaires. Il confirme le maintien des prix d’avant l’explosion. « Depuis l’incident jusqu’à nos jours, nous constatons une augmentation des prix par endroits. C’est le cas du transport. Mon équipe et moi sommes actuellement au marché de Bonfi pour vivre la réalité sur les prix. Nous voulons savoir réellement si les rumeurs dans les quartiers sont fondées. Mais sachez qu’après constat, l’effet n’est pas immédiat. Il y aura certes une hausse des prix, mais ce n’est pas pour maintenant. Dès que nous avons appris pour le transport, nous avons aussitôt appelé les syndicats et les vrais acteurs pour qu’ils sensibilisent leurs membres à la promotion de la solidarité nationale durant cette période de crise. Parce que ceci est un incident qui paralysera toute la Guinée. Actuellement, il y a une plaidoirie en cours du côté du gouvernement pour faire en sorte de trouver un mécanisme de régulation des prix dès maintenant pour ne pas qu’on soit débordé dans les deux semaines à suivre », nous a-t-il dit.
