En raison de l’impressionnante qualité du dossier qu’elle avait présentée, Conakry s’est vue en 2017 attribuée par l’UNESCO l’organisation de l’événement culturel, le plus important qu’elle n’ait jamais accueilli depuis son indépendance, Capitale mondiale du livre.
Après plusieurs dizaines de mois de préparation, le pays est entré de plain pied dans son mandat le 23 avril 2017. Cette mandature de Conakry s’est caractérisée par de nombreux acquis notamment par la construction des médiathèques, des bibliothèques, des points, mais aussi par des dédicaces de livres, des forums, des conférences, des colloques et de nombreuses rencontres scientifiques.
Ce qui réjouit déjà le Commissaire général de l’événement, Sansy Kaba Diakité, dont l’opiniâtreté à permis ce grand évènement grâce à l’appui de l’Etat et des partenaires, tous mobilisés autour du thème : « Le livre, facteur de rapprochement des peuples ».
« Cet objectif a été largement atteint, dans la mesure où la quasi-totalité des représentations diplomatiques et consulaires accréditées au pays ont célébré leurs journées sous les couleurs de Conakry, capitale mondiale du livre », dresse M. Diakité dont le prochain défi est désormais de faire de Conakry, la Capitale africaine du livre.
Ce dimanche 22 avril, Conakry passera le flambeau à Athènes retenue capitale mondiale du livre 2018 au cours d’une grandiose manifestation prévue au Palais du peuple. Suivie le lendemain de l’ouverture de la 10ème édition des 72H du livre dont le thème porte sur l’Agriculture.