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Conakry : arrestation de deux individus accusés de vandalisme sur une caméra de surveillance

Photo d'archive

Après les violences qui ont éclaté le 28 février sur l’axe Le Prince dans la foulée du déguerpissement des anciens Premiers ministres Cellou Dalein et Sidya Touré et qui ont entrainé des actes de vandalisme sur certains biens publics notamment des caméras de surveillance ainsi des agressions à l’arme blanche, deux jeunes manifestants ont été présentés par la police ce mercredi 2 mars à la presse. C’était au siège de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).

Sur les circonstances de ces arrestations, la police explique : « ces prévenus ont été arrêtés dans le quartier Solokouré en possession d’une arme blanche et d’un badge de l’OIM. Il s’agit de Yaya Barry et Amadou Sarah Bah. Ils sont accusés d’être responsables de ‘’coups et blessures volontaires, de destruction de bien public et de trouble à l’ordre public dans la journée du 28 février 2022… Lors de la manifestation dernière beaucoup de personnes ont vu une vidéo dans laquelle on pouvait clairement voir un jeune qui monte et détruit la caméra de surveillance. Ce qui est constitutif de fait de  »destruction de bien public »  à leur encontre. A cela, il faut ajouter les accusations de ‘’coups et blessures volontaires’’ sur un monsieur qui s’appelle Samounka. Celui-ci a été dépossédé de ses biens dont des téléphones. », explique le directeur de la DPJ, Ibrahima Kalil Kènèma.

Interrogés par la presse, l’un des accusés reconnait être impliqué dans l’agression d’un homme qu’il a poignardé dans le dos. Tandis que l’autre qui est soupçonné d’avoir détruit la caméra de surveillance, rejette tout en bloc.

En attendant de réunir les preuves complémentaires contre ces prévenus, le directeur de la Police Judiciaire prévient : « tous ceux qui se livreront à ce genre de pratique lors des manifestations, qu’ils sachent que les caméras de surveillance sont installées un peu partout dans les différents carrefours de l’axe. Donc, sur la base de ces images, ils seront interpellés et traduits en justice. »  

Une dépêche de Mamadama Sylla, Stagiaire à Guinéenews

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