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Communiqué du Cercle des Amis de Gaoual CERAG

Nous, responsables du mouvement CERAG, rejetons catégoriquement les allégations avancées par Fodé Oussou Fofana à l’encontre du ministre Ousmane Gaoual Diallo. Nous exprimons notre soutien sans réserve au ministre et nous nous engageons à apporter des clarifications sur les points suivants :

Tout d’abord, il convient de rappeler qu’avant même d’entrer au gouvernement, le ministre Ousmane Gaoual Diallo bénéficiait déjà d’une popularité considérable dans sa préfecture d’origine, Gaoual, ainsi que dans d’autres préfectures de la Guinée. Cette popularité est le résultat de son travail en tant que député et de son engagement communautaire. Les allégations selon lesquelles ses activités politiques actuelles sont contraires à ses fonctions ministérielles sont totalement infondées.

De nombreux jeunes soutiennent activement le ministre Ousmane Gaoual Diallo, non seulement en raison de sa popularité, mais aussi en raison de leur désir d’un avenir stable et inclusif dans un processus démocratique transparent. Ces activités politiques ne promeuvent ni la division ni le désordre, mais plutôt l’engagement civique et la diversité d’opinions, éléments essentiels d’une démocratie saine. Il est à noter que l’article 34 de la charte de la transition garantit les libertés d’association, de réunion ce qui inclut le droit pour les citoyens de soutenir les personnalités politiques de leur choix.

Quant à son rôle au sein du gouvernement, le ministre Ousmane Gaoual Diallo exerce ses fonctions avec diligence et efficacité, sans faire un usage inapproprié des ressources de l’État. Par conséquent, remettre en question sa neutralité et son impartialité semble sans fondement, les cadres de l’UFDG devraient reconnaître et respecter la diversité d’opinions et le processus démocratique inclusif.

En ce qui concerne le rappel à l’ordre du ministre Ousmane Gaoual Diallo, il est nécessaire de clarifier deux points : son exclusion du parti et les prétentions selon lesquelles aucun membre du CNRD ne sera candidat à une élection.

Premièrement, l’exclusion d’Ousmane Gaoual Diallo de l’UFDG relève des affaires internes du parti et ne concerne en aucun cas le gouvernement. La gestion interne des partis politiques est une question qui doit être résolue par les membres du parti eux-mêmes, sans interférence du gouvernement.
Deuxièmement, l’argument selon lequel aucun membre du CNRD ne peut être candidat à une élection, il est important de noter que l’article 46 de la Charte de la Transition concerne spécifiquement le Président et les membres du Comité National du Rassemblement pour le Développement. Ousmane Gaoual Diallo n’est pas membre du CNRD, et par conséquent, cette disposition ne s’applique pas à lui. De plus, il ne s’agit pas d’une élection nationale ou locale, mais plutôt d’une élection interne au sein de son parti d’origine, où il était un membre éminent depuis de nombreuses années.

Il est essentiel de comprendre le rôle double des ministres, qui s’articule autour de deux missions principales : administrative et politique. Bien que les ministres soient souvent associés à un parti politique et participent à ses activités, leur priorité principale est de remplir leurs responsabilités gouvernementales de manière intègre et efficace. Il est également important de noter que les ministres ont le droit à une vie politique et à une participation démocratique, tant que cela ne compromet pas leur intégrité ou leur impartialité dans l’exercice de leurs fonctions gouvernementales. Le soutien de partisans à un ministre ou à un parti est un élément naturel de la vie politique, et cela ne devrait pas être perçu comme une menace pour la neutralité du gouvernement. Au contraire, la démocratie est renforcée par la diversité des opinions et des perspectives, et cela nécessite une tolérance envers les différentes expressions politiques. Accuser un ministre de conflit d’intérêts ou de partialité politique est non seulement infondé, mais cela nuit également à la vision d’une démocratie véritablement neutre et pluraliste.

Fait à Conakry, le 13 février 2024

Par la Coordination Nationale du CERAG

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