La commune urbaine de Telimélé est l’une des quatorze collectivités que dispose la préfecture. Elle renferme en son sein sept quartiers et sept districts. Mais en dépit du nombre de localités relativement élevé et fortement peuplées, certains secteurs de la mairie comme le service de l’état civil peine à véritablement fonctionner à merveille et à atteindre les résultats escomptés.
Interrogé pour en savoir un peu plus sur le fonctionnement de l’état civil de ladite mairie, le Secrétaire général de la commune a tout d’abord défini ce service avant de dégager son importance pour les citoyens.
Selon Mamadou Malifa Diallo ; « l’état civil est un service national placé sous la tutelle du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation représenté par la direction nationale de l’état civil. Ce service existe dans toutes les communes du pays et délivre plusieurs types de papiers comme l’extrait de naissance, le certificat de mariage, le certificat de décès, le certificat de vie individuelle et collective, le certificat de célibataire, le certificat de non divorce, …Tous ces documents sont indispensables pour la vie de chaque citoyen. Mais très souvent, certains par méconnaissance ou par négligence arrivent rarement à en faire une priorité ».
A la question de savoir le degré d’implication des parents pour doter leurs enfants des extraits de naissances, notre interlocuteur avec les statistiques des huit derniers mois en mains, regrette que le nombre de jugements supplétifs soit très élevé par rapport aux extraits de naissance. Pour cela, M ; Diallo a invité les citoyens à plus de responsabilité et de civisme : « l’acte de naissance permet à l’enfant de connaître ses parents, son lieu de naissance et mieux l’aide à être scolarisé. Donc, c’est un bon identifiant. Il se délivre à la mairie de la naissance à l’âge de six mois. Passé ce délai, c’est un jugement supplétif qui sera délivré à la justice. Mais si vous regardez bien les statistiques de janvier au mois d’août, vous trouverez 195 extraits de naissance délivrés par la mairie contre 701 jugements supplétifs. Eu égard à cette situation, nous exhortons tout le monde à venir chercher les actes de naissance des enfants. Ça y va de leur intérêt et de la survie des enfants. »
Pour atteindre ce pari, tous les acteurs doivent être mis à contribution notamment les parents, les décideurs, les partenaires et personnes de bonne volonté afin que les enfants jouissent de leurs droits fondamentaux.