Elhadj Ben Daouda Nansoko, Hadja Lucia Camara, Aminatou Bah, Mariama Keita, et Aissata Sylla ont comparu ce lundi 24 octobre 2022, devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (Crief). Il est reproché à ces personnes, des faits présumés de détournements de deniers publics, faux et usage de faux en écriture publique, enrichissement illicite et complicité, dans le cadre de l’état de salaire du personnel enseignant de la commune de Dixinn. Dans le présent dossier, il est question de plus d’un milliard de GNF.
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Interrogé à la barre, Elhadj Ben Daouda Nansoko, dit ne pas reconnaître les faits pour lesquels il comparait. Bien avant de continuer son interrogatoire, l’avocat de la partie de la défense, Me Sidiki Berete, a soulevé un certain nombre d’exceptions, pour lesquelles selon lui, cette procédure n’a pas lieu d’être. Tout en estiment que le salaire n’a pas de caractère de deniers publics mais un caractère alimentaire, il a sollicité de la cour, « sur les fondement des articles 445 446 450 451, je vous demande d’annuler tout simplement cette procédure parce que les faits ne peuvent nullement être poursuivis sur l’empire de détournements de deniers publics« , a-t-il sollicité.
Sauf que le ministère public ainsi que le conseil de la partie civile, Me Gabriel, ont estimé qu’à la base des dispositions des articles 453, 457, la procédure a sa raison d’être, et qu’il appartient à la cour d’en juger.
Après les différentes justifications de part et d’autre, le président de la cour, « sur le fondement des dispositions conjointes des articles 446, 450, 676 et 651 du code de procédure pénale, a rejeté les exceptions soulevées par la défense comme non fondées et ordonne la réouverture des débats« .
Par la même occasion, la cour a décidé de renvoyé le dossier au jeudi 3 novembre 2022 à 9 h 00, pour la suite des débats et la suite de l’audition du reste du personnel mis en cause.