Suite à la publication des informations mettant en cause la qualité d’un grand nombre de marques de bouillons vendues sur le marché guinéen, le ministre du Commerce a animé ce lundi 30 avril, à Conakry, une conférence de presse visant à éclairer la lanterne de la population sur cet état de fait.
« Nous avons suivi sur certains médias des informations qui effraient la population. Et quand on donne un pourcentage avec un tel nombre de produits qui existeraient sur le marché en disant que ces produits sont des poisons, je reprends ce que j’ai entendu, ça nous effraie et ça effraie la population. C’est pourquoi en tant que département en charge de contrôler, de confirmer et de certifier les produits alimentaires destinés à nos populations, nous avons jugé utile de faire un éclairage. Il s’agissait d’expliquer que depuis longtemps, nous travaillons sur la problématique des bouillons, communément appelés cube », a expliqué d’entrée Marc Yombouno.
Le ministre du Commerce a précisé que de nos jours, le laboratoire national de contrôle de qualité a analysé un certain nombre de bouillons, 23 marques au total dont une cinquantaine de références. Alors que les services du Colonel Tiégboro auraient annoncé que sur plus de 100 produits, 9 seulement sont propres à la consommation, d’après une analyse faite hors du pays.
« Nous avons eu des rapports des services de nos collaborateurs (Services Spéciaux du Colonel Tiégboro ndlr) des produits qui ont été analysés ailleurs, et par rapport à ce qui a été dit sur certains médias, nous avons constatez des contradictions. Et donc, il nous revenait en tant que département approprié d’éclairer la lanterne de la population en expliquant à cette population que l’Etat travaille, à travers le ministère du Commerce, sans être alarmiste, un travail de fond pour protéger la population. On a toujours fait et nous ne faisons pas du sensationnel, nous faisons du travail sérieux », a souligné Marc Yombouno faisant allusion à l’origine des informations contradictoires qui circulent autour de la qualité des bouillons vendus sur le marché guinéen.