Dans le cadre de l’immersion du Gouvernement à N’Zérékoré, le ministre du Commerce, de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises (PME), a échangé la chambre régionale de commerce, d’industrie et d’artisanat, mais également avec les autres services de son département.
Au niveau du secteur du commerce, le Dr Bernard Goumou s’est félicité de la stabilité des prix à N’Zérékoré pendant les deux dernières années : « Si je prends sur le plan du commerce, ma première préoccupation c’était déjà de prendre contact avec la chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat. Nous avons eu à faire un tour de table sur des questions économiques dans la ville de N’Zérékoré. Je sors satisfait parce qu’en concertation avec tous les acteurs, les prix sont restés stables à N’Zérékoré pendant ces deux dernières années. Donc le sac de riz est pratiquement au même prix qu’à Conakry. Donc il y a une stabilité des prix. »
Le ministre du Commerce, de l’Industrie et des PME s’est ensuite rendu dans les localités frontalières avec la Côte d’Ivoire, notamment à N’Zoo, pour toucher du doigt les réalités du terrain. Là, la satisfaction est totale en ce qui concerne les relations commerciales entre la Guinée et la Côte d’Ivoire : « Nous avons également fait le déplacement pour aller à la frontière à N’Zoo pour constater de visu le commerce transfrontalier. Là également, très surpris, nous avons été satisfaits des relations commerciales qui existent entre la Côte d’Ivoire et la Guinée. »
Avant d’arriver à N’Zoo, préfecture de Lola, Bernard Goumou a pris part à quelques opérations de contrôle et de vérification des normes des unités de mesure au niveau quelques stations-service. Au niveau de la région administrative de N’Zérékoré, 95 volucompteurs ont été vérifiés. 15 d’entre eux n’étaient pas conformes aux normes. Cette vérification, selon le département du Commerce, de l’Industrie et des PME, contribue à la protection des consommateurs et à la loyauté dans les transactions commerciales en Guinée.
Au niveau des services déconcentrés du département, plusieurs insuffisances ont été notées. Le ministre compte les corriger une fois à Conakry : « Le constat sur le terrain, c’est qu’au niveau de nos services déconcentrés, il y a effectivement manque d’équipements, manque de locaux, pas de personnel. Nous avons constaté au niveau de nos services plein de stagiaires. A quelques endroits vous avez deux fonctionnaires, un seul fonctionnaire titulaire. Donc cela nous interpelle. Puisque nous avons des effectifs concentrés au niveau de Conakry et même du personnel qu’on appelle non posté, je pense que dès notre retour, nous pourrons faire des aménagements pour que les services qui sont rendus au niveau du circuit commercial, de l’industrie et de l’artisanat puisse également être ici à N’Zérékoré. »
L’autre avantage de cette immersion à N’Zérékoré, c’est le fait de constater qu’il y a beaucoup d’industries qui ne sont pas répertoriées au niveau du ministère du Commerce et de l’Industrie. « L’autre constat également au niveau de l’industrie, c’est qu’il y a des industries ici qui ne sont pas répertoriées au niveau du ministère. Elles ne sont pas répertoriées du fait qu’elles ne sont ni enregistrées, elles n’ont aucun agrément d’implantation », a révélé le ministre Bernard Goumou. Son plan pour permettre à ces industries d’être en règle, c’est la sensibilisation : « Je pense qu’une campagne de sensibilisation auprès de nos autorités locales pourrait également combler ce vide là pour que les industries qui sont à l’intérieur du pays puissent être répertoriées au niveau de notre base à Conakry. »
Lire vidéo :
À lire aussi
