Située à 51km de Dubréka, le chef-lieu de la sous-préfecture, la sous-préfecture de Fallessadé avec ses 16 mille âmes à vocation essentiellement agro-pastorale et réputée être le grenier de la zone, est confrontée à un problème d’infrastructures routières et à l’extrême pauvreté.
Conscients de cette situation de précarité socioéconomique, les élus locaux de cette sous-préfecture ont profité d’une journée porte ouverte pour faire un plaidoyer en faveur de leur localité.
D’après le maire de la commune rurale de Fallessadé, le bac qui est utilisé pour la traversée sur le fleuve, a endeuillé plusieurs familles à cause de sa vétusté (il a plus de 60 ans).
Parmi les difficultés, le maire El hadj Saïdouba Camara a, en outre, énuméré l’accès de la population à l’eau potable, l’enclavement des 11 districts qui, à chaque hivernage, sont totalement coupés de la commune rurale dû à l’état de dégradation très poussé des pistes ; le manque d’enseignant et le personnel sanitaire. Un autre problème non des moindres, c’est le manque d’électricité qui serait, apprend-on, un des facteurs de l’exode rural dans la localité. Pourtant Fallessadé est située non loin du barrage hydroélectrique de Kaléta.
C’est pourquoi les élus locaux de Fallessadé par la voix de son maire ont formulé un plaidoyer auprès de l’Etat et des institutions non-gouvernementales en faveur du développement de leur localité.