Dernières Nouvelles de la Guinée par les Guinéens
Pub Elysian

Cliniques clandestines : La traque ne sera pas un feu de paille, rassure l’inspecteur de la Santé

Des structures de soins sont créées par-ci par-là dans le grand Conakry. La majorité de ces structures sont illégales. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la vie des citoyens. Pour mettre fin à la prolifération des cliniques illégales, l’Inspection générale de la Santé a engagé des opérations de fermeture des structures sanitaires clandestines.

Sur les antennes de FIM FM, ce lundi 30 août, l’Inspecteur général de la Santé, le Dr Damani Keïta soutient que les promoteurs de ces cliniques n’ont que dans leur vision l’argent : « Aujourd’hui en Guinée, les gens ont tendance à tout confondre. Tout est basé sur le plan pécuniaire. Chercher à se faire de l’argent, oublier un peu la probité morale et oublier vraiment qu’on doit faire face à la personne humaine. La médecine est très différente des autres secteurs socio-professionnels. »

Pour le Dr Keïta, le combat engagé contre les structures sanitaires clandestines ne sera pas un feu de paille : « Ce qui reste clair, dans de telles batailles, il faut une pérennisation, parce que lorsqu’on s’arrête [les opérations de fermeture] après 1 ou 2 mois, les mêmes personnes reviennent. Donc ils récidivent dans leurs tentatives. Il nous faut des points focaux. Nous allons prendre les services de sécurité en relai qui vont assurer la continuité des opérations. »

Pour cette première phase, l’Inspecteur général de la Santé fait savoir qu’il n’y aura pas de poursuites judiciaires contre les personnes dont les cliniques ont été fermées : « Pour des raisons d’éthique, nous avons procédé à la simple fermeture sans traduire les gens en justice ou les enfermer. Mais c’est une question d’étape. Pour les cliniques clandestines fermées, si les gens récidivent et font la réouverture dans la même zone ou dans une autre zone, une fois qu’ils sont appréhendés, ils seront traduits devant les juridictions pénales compétentes.»

A cause des fautes professionnelles, de nombreux citoyens perdent la vie dans les structures sanitaires publiques ou privées. Mais dans ces cas, le Dr Damani Keïta affirme que beaucoup de médecins ont été arrêtés : « Beaucoup de médecins ont été arrêtés pour faute professionnelle. Ils sont nombreux. Et puis tout le monde n’est pas clandestin. Certains sont compétents. On est en train de chercher ceux qui sont en train de contourner la loi. »

Actuellement, dit-il, près de 700 cliniques sont installées à Conakry, Coyah et Dubreka. Malheureusement, seulement 150 à 200 d’entre elles ont les documents légaux, c’est-à-dire l’agrément et l’arrêté d’exploitation.

vous pourriez aussi aimer
commentaires
Loading...