Militaire remarquable sous Conté, Dadis et Konaté, le colonel Pivi se défend depuis ce matin contre les accusations du procureur sur sa participation présumée au massacre du 28 septembre. Se présentant comme un militaire qui a servi son pays et la sous région, Claude Pivi est revenu sur son parcours militaire qui l’a amené à combattre au Libéria, en Guinée Bissau et en Sierra Leone. Il est également revenu sur son parcours sportif, lui qui dit avoir été champion d’Afrique de Karaté avant son enrôlement dans l’armée en 1985.
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Du point de vu commandement, la carrière de Pivi a atteint son paroxysme à l’arrivée au pouvoir du CNDD en 2008, quand il est devenu ministre chargé de la Sécurité présidentielle. Une fonction qu’il dit n’avoir pas pleinement assumée. Puisque certains hommes n’étaient plus sous son contrôle. » Tout le monde sait, moi je n’étais qu’un ministre de nom « , a dit l’ancien ministre de la Sécurité présidentielle. » Les premiers mois, cela a marché, après il y avait certains éléments qui relevaient directement du Président « , a-t-il poursuivi, citant notamment Toumba et Marcel. » Il y avait des informations, je les apprenais des gens. On ne m’informait pas officiellement « , a même ajouté l’officier militaire.
Revenu sur l’affaire 28 septembre, Claude Pivi dira qu’aucun de ceux qui étaient sous son commandement n’a été au stade. Lui qui dit avoir été toujours avec 30 hommes.