« Soyez tous rassurés qu’il (son client, le ministre de la Justice) sera là. Je pense d’ailleurs que ce serait mal connaître l’homme que de penser qu’il peut se battre comme il le fait à tenter de rehausser la justice à un niveau que d’aucun trouverait jamais vu chez nous, et ne pas lui même venir se mettre à la disposition de cette justice pour laquelle il se bat autant. Donc, que tout le monde soit rassuré, demain, le Garde des sceaux sera devant le tribunal », a dit l’avocat.
Sur la fixation de la caution par le juge, l’avocat de Charles Wright a un avis contraire à celui de Me Salifou Béavogui de la partie civile. « Il faut éviter la spéculation qui peut avoir pour effet que d’intoxiquer la cité. J’ai suivi le confrère dans son développement,je pense qu’il faut être collé aux textes de loi. C’est l’article 460 du code de procédure pénal qui traite de l’audience qui s’est tenue aujourd’hui.(…). Je l’ai entendu dire que la parole n’a pas été donnée à la partie civile qu’il représente parce que les avocats de monsieur Charles Wright que nous sommes ne pouvaient prendre la parole…Si un débat comme celui-ci ou comme celui que revendiquent les parties civiles devait être nécessaire dans la présente procédure à l’occasion de la fixation de la caution, je pense que le législateur aurait tout simplement pris le soin de dire que le tribunal fixerait cette caution après un débat contradictoire des parties. Mais ce n’est pas le cas. Donc il revient au tribunal de façon responsable et souverain de fixer le montant qu’il estime nécessaire pour couvrir les frais de la procédure. Et moi, je ne fais pas de la spéculation, je vous dit ce que la loi a dit », a réagi Me Diallo.