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Circulation routière : une situation, à priori imprévisible, qu’il faut pourtant prévoir quand on conduit

On a eu beau conduire, son véhicule toute sa vie active et accumuler une forte dose d’expérience et de savoir-faire, il restera toujours à apprendre et encore à apprendre. La vie est ainsi faite : on n’en sait jamais assez de toute chose. Dans la circulation, comme dans les autres domaines de la vie, il y a toujours un côté inattendu, imprévisible, auquel on peut être confronté, un jour ou l’autre.

S’il arrive qu’une telle situation se produise, on est toujours assez surpris. Et même plus qu’on ne croyait, à première vue ! Il faut donc, en la matière, se préparer à faire face à toute éventualité.

C’est ainsi qu’en circulation routière, on enseigne qu’il faut « deviner l’invisible, prévoir l’imprévisible, pour ne pas se laisser surprendre par la surprise. » Un slogan dont l’énoncé interpelle toujours l’usager et le pousse à l’introspection.

Pour certains, ce dicton relève plutôt de l’idéal, tellement il est difficile à atteindre. Pourtant, il n’est pas aussi inaccessible qu’on le pense. On peut l’atteindre, pour peu qu’on y consacre l’effort nécessaire.

Nous tenons cette formule et bien d’autres encore, de feu, M. Mamy Kaloko, auquel nous rendons hommage ici, pour ses brillantes qualités de cadre et de technicien intègre, averti et engagé. Il a beaucoup apporté à notre police routière, dont il a été l’un des directeurs, dans les années 1980. Nous lui devons amplement, nous-mêmes, pour nous avoir généreusement outillés et encouragés dans ce domaine de la prévention et de la sécurité routière qui est resté, pour nous et en souvenir de lui, un sacerdoce, pour la vie.

Pour en revenir à notre sujet, nous dirons que la conduite automobile exige une attention de tous les instants, sans laquelle tout devient danger. Cela se vérifie aisément dans la circulation. Lorsqu’une telle situation se présente, elle surprend toujours le conducteur, en raison de son caractère impromptu. Il faut alors que le conducteur ait le réflexe qu’il faut, pour se sortir de la mauvaise passe que la situation lui impose. Cela ne s’enseigne pas à l’auto-école. Ce sont des réflexes qu’on acquiert avec l’expérience et la parfaite maîtrise de la conduite, mais aussi et surtout avec un self-contrôle, largement éprouvé.

C’est le cas, lorsqu’on est confronté à une situation d’urgence très marquée, pendant la conduite : une crevaison à grande vitesse ; le capot qui se lève subitement et masque le pare-brise ; une coupure soudaine de phares ; une perte subite du système de freinage ; un insecte en plein, dans l’œil d’un motocycliste ; un obstacle qui surgit subitement devant vous, etc.

Pour faire face à pareille éventualité, nous venons de dire qu’il n’y a pas de leçons formelles à apprendre à l’auto-école. La seule théorie ne vous sauve pas. C’est plutôt, la trempe du conducteur qui va être déterminante, pour le sortir du mauvais pas. Il doit être calme et apte à affronter le danger sans paniquer ; capable d’anticiper et de prévoir les gestes que les autres vont faire autour de lui, dans la circulation. Il doit rester vigilant, éviter de surprendre les autres et de se laisser surprendre, lui-même.

Autant de choses dont a besoin le conducteur qui trouve soudainement devant lui, ces deux camions immobilisés en rase campagne, dans un virage, sur une déclivité. Surtout, s’il est sur la descente ! Que voilà une situation, assurément, très risquée, mais qui arrive bien, quelquefois.

Serons-nous capables de toujours tout prévoir, parce que tout peut arriver ? C’est là, assurément, une bonne question !

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