Le Directeur général de la Police Nationale, le contrôleur général de police, Ansoumane ‘’Bafoe’’ Camara a pris son bâton de pèlerin pour sillonner certains commissariats spéciaux de la sécurité routière de la capitale Conakry.
Les commissariats spéciaux de la sécurité routière de de Dixinn, de Bonfi et de Kaloum ont été ce mardi 2 avril la seconde et la dernière étape de ce périple.
Cette tournée vise, explique le général Ansoumane Camara, à toucher du doigt les réalités que traversent les agents de police routière afin de proposer un plan aux autorités pour améliorer leurs conditions de vie et de travail.
«Nous sommes sur le terrain pour nous enquérir des conditions de vie et de travail les agents des commissariats spéciaux de sécurité routière de Conakry. Nous voulons en même temps essayer de communiquer avec eux sur leur comportement quotidien. Egalement, il est question de passer certaines consignes que nous voudrons désormais qu’ils adoptent dans la circulation routière. Ces consignent sont, entre autres: désormais tous les policiers doivent correctement s’habiller. Ils doivent être très courtois non seulement devant les usagers de la route, mais aussi à l’égard de tous les citoyens. Quel que soit le citoyen qui solliciterait un service auprès d’un policier, quelle que soit l’infraction ou la faute que le citoyen aurait commise, le policier doit se mettre à son entière disposition et lui donner une réponse qui peut le soulager sans que l’infraction ne soit annulée», a fait savoir le DG de la police qui tenu à insister le respect des citoyens : «nous avons remarqué que quand une personne est interpellée par un policier, tellement frustré, le policier ne veut même pas communiquer avec la personne. Souvent, il se trouve que ce sont ses chefs hiérarchiques ou des autorités militaires, ou encore celles civiles qui cherchent à entrer en contact avec lui. Mais le policier, sous le coup de la colère, refuse catégoriquement de parler avec tout le monde. Il y a certains agents qui ont déjà été sanctionnés et pour ne pas qu’on continue à sanctionner, c’est pour cela nous sommes venus voir nos hommes pour qu’ils bannissent ce genre de comportement. Nous sommes un service public qui est à la disposition de tout le monde. La police routière est la vitrine de la police nationale. Quand un étranger débarque au pays, les premières personnes qu’il rencontre ce sont des policiers de l’immigration après, ce sont ceux de la routière. S’ils se comportent bien, c’est cette image que l’étranger gardera de ce pays.»
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