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Chef de file de l’opposition : après sa tournée, Mamadou Sylla s’autoévalue et annonce un nouvel agenda

A l’issue de la tournée qu’il a entreprise depuis sa reconnaissance par le président de l’Assemblée Nationale auprès des institutions républicaines, d’états-majors de parti politique et d’organisation, le nouveau chef de file de l’opposition parlementaire était face à la presse ce samedi 30 janvier 2021 au siège de son parti, UDG à Dixinn. Ce, pour présenter le bilan de ces premières rencontres et faire connaitre ses perspectives.

D’entrée de jeu, le président de l’Union Démocratique de Guinée (UDG), Elhadj Mamadou Sylla a tenu à rappeler qu’il a subi du tort avec le retard qui a été enregistré dans son installation dans ses nouvelles fonctions de chef de file de l’opposition. Une installation qui, selon lui, aurait pu intervenir depuis le 22 mars 2020 aussitôt après les législatives. Car, argue-t-il, « le poste de chef de file de l’opposition n’a pas été créé par un décret, c’est la loi qui le prévoit. »

D’après le successeur de Cellou Dalein Diallo, un plan d’actions a été concocté juste au lendemain de son intronisation et qui a été validé par tous les membres de son cabinet.

 « Nous avons trouvé aussi un local que nous avons meublé afin que nous commencions à travailler. Après cette étape, nous avons jugé nécessaire d’aller à la rencontre des institutions de la République. Nous avons décidé de faire un compte rendu au peuple à travers un point de presse que nous allons organiser chaque mois. À date, nous avons visité huit institutions républicaines et une quinzaine de partis politiques et de sociétés civiles ».

Dans la même logique, il a promis que dans les jours à venir, il organisera une visite dans les maisons carcérales pour s’enquérir de l’état des détenus politiques.

« A la suite de cette visite, nous allons solliciter auprès du ministère de la Justice afin de diligenter les dossiers de ces détenus politiques. Nous allons également demander la clémence du chef de l’Etat pour ceux qui sont déjà condamnés. Parce que nous sommes une opposition de développement. Une opposition de développement ne veut pas dire que nous avons notre langue dans notre poche. Nous critiquons, nous dénonçons et nous proposons des solutions au gouvernement et au chef de l’Etat », a-t-il annoncé à la presse.

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