Décidément, la commune de Kaloum veut sortir de sa passivité dans la gestion des différentes crises qui agitent les quatre autres de la capitale. Après que leurs enfants se soient fait disperser par des policiers, plusieurs dizaines de femmes marchent à l’instant même sur les rues de Kaloum.
Elles sont passées devant les locaux du Service national d’aménagement des points d’eau (Snape) pour se rabattre sur l’Avenue de la République et passer par la devanture du Palais Sèkhoutouréya, siège de la Présidence de la République avant de poursuivre leur trajet sur Boulbinet via Manquepas.
Munies de couvercles de marmites qu’elles tapotent les uns contre les autres et vêtues certaines en tenue scolaires, ces femmes, comme leurs enfants, exigent l’ouverture des classes dans une commune dont l’écrasante majorité fréquente le public comme partout ailleurs.