L’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG) a tenu ce samedi 10 février son assemblée générale hebdomadaire à son siège de la Minière.
Au cours du meeting, la candidature du ministre Ousmane Gaoual Diallo pour prendre la présidence du parti a été l’un des sujets inscrits à l’ordre du jour.
A propos de cette velléité, le Vice-président du parti, Dr Oussou Fofana a déclaré avoir déposé un courrier au Premier ministre, Bernard Goumou pour l’informer sur les projets du ministre Ousmane Gaoual contre le parti dont il est déjà exclu. Voici l’extrait de sa communication de ce samedi autour de cette question :
« Nous avons adressé un courrier au Premier ministre Dr Bernard Goumou pour attirer son attention sur les agitations des membres de son gouvernement, lui dire de demander à Gaoual de choisir s’il veut être membre du gouvernement ou être politicien. Mais, les deux n’iront pas ensemble. Le CNRD avait dit qu’aucun membre du gouvernement ne fera de la politique à plus forte raison être candidat à une élection. De ce point de vue, l’agitation de Ousmane Gaoual Diallo bien qu’il soit porte-parole du gouvernement, à vouloir prendre la tête de l’UFDG, compromet les engagements pris par le général Doumbouya devant le monde entier.
Ousmane Gaoual a été exclu du parti UFDG. Mais, il continue malgré tout à se réclamer membre de l’UFDG. Il continue à utiliser les moyens de l’Etat pour aller dans les quartiers, parler au nom de l’UFDG. Dans ce cas précis, la neutralité du CNRD pourrait être mis en doute. Parce qu’il le fait à visage découvert, devant le Premier ministre et son gouvernement. S’il s’ennuie parce qu’il ne s’attendait pas à être ministre, qu’il démissionne pour créer son propre parti. Parce ce que, ce qu’il fait, c’est de la provocation et c’est inacceptable. Il n’arrête pas de dire dans les quartiers qu’il a le soutien du général et que Cellou Dalein ne viendra plus en Guinée. C’est très grave !
Je le dis devant tout le monde entier que Ousmane Gaoual n’est pas capable de déstabiliser un seul militant de l’UFDG…
Nous avons reçu l’accusé de réception du courrier et nous attendons la réponse. Mais nous prévenons que, qui ne dit rien consent » a-t-il interpellé.