Dernières Nouvelles de la Guinée par les Guinéens
Pub Elysian
CIAO

Boue et blocages : La route Kissidougou-Kankan dans une situation désespérée

La route nationale Kissidougou-Kankan connaît actuellement une situation critique, avec plusieurs véhicules bloqués depuis plusieurs jours. Ces véhicules sont empêtrés dans une boue épaisse qui rend la circulation impossible.

Aboubacar Sidiki Diané, originaire de Kissidougou et en route depuis Kankan, explique son calvaire : « Je suis profondément attristé de voir cette route dans un tel état. Il s’agit d’un tronçon de moins de 200 kilomètres. Pourtant, il nous faut plus de 12 heures pour le parcourir. J’adresse un appel aux nouvelles autorités, en particulier au CNRD et au président de la transition, pour qu’ils envisagent de remédier à la souffrance des usagers de cette route. Je les implore de réhabiliter cette voie, dans l’intérêt du peuple guinéen, car de nombreuses personnes l’empruntent régulièrement pour se rendre à Kankan et jusqu’à Bamako, au Mali. »

Ousmane Diallo, chauffeur de profession, témoigne : « Je prends cette route pour me rendre à Banankoro, et parfois, il nous faut 2 à 3 jours pour l’atteindre en raison de l’état lamentable de cette route. Dès qu’il pleut de manière abondante, la route devient impraticable en raison des importantes accumulations de boue. Nous endurons vraiment des conditions difficiles. »

Enfin, Sia Fanta Lèno, vendeuse de légumes, explique les conséquences désastreuses pour sa vie quotidienne : « J’achète des légumes et des bananes dans cette région que j’envoie à Kankan pour les revendre. C’est ainsi que je parviens à subvenir aux besoins de mes enfants et à payer leur scolarité, ainsi que les dépenses de la maison. Cependant, avec l’état actuel de cette route, nous perdons énormément de temps ici. Il arrive même que, lorsque j’arrive à Kankan, près d’un tiers de mes produits soient déjà pourris. Cette situation représente une perte considérable pour moi. J’implore le gouvernement de prendre en considération notre situation, en tant que citoyens ordinaires. Nous souffrons énormément.« 

vous pourriez aussi aimer
commentaires
Loading...