Une partie de la route nationale N°3 menant à la descente du camp militaire Kwame Nkrumah de Boké au quartier Koulifanya est en état de dégradation très avancé. D’ailleurs, si rien n’est fait dans les jours qui viennent, le centre-ville de la commune urbaine risque de se couper en deux.
Face à ce danger que représente cet endroit, les usagers de ce tronçon invitent les autorités à procéder au colmatage ou à la réparation de cette partie afin d’éviter le pire.
Il s’agit d’un grand trou béant creusé par les eaux de ruissellement pendant la saison pluvieuse. Conséquence, la route se rétrécie chaque jour laissant une seule voix de passage pour les engins roulants. Aujourd’hui, cet endroit représente un véritable danger pour les usagers.
Le manque de canalisation et l’absence d’entretien sont les principales causes de cette situation. Face à ces multiples plaintes et inquiétude des usagers de ce tronçon, nous avons tenté de rencontrer les responsables de la mairie et la direction préfectorale des travaux publics de Boké.
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Malheureusement aucun d’entre elles n’a accepté de s’exprimer sur la question. Or si cette situation désastreuse perdure, elle risque d’entrainer de nos jours de nombreux cas d’accident de circulation routière.
« Un jour, je venais de la ville pendant la nuit. Le coin n’était pas identifié. C’est Dieu qui m’a sauvé sinon j’allais descendre dans ce trou. Sur les lieux, il y a que qu’une petite portion qui reste maintenant. Et cela, au vu et su de tout le monde même les autorités » s’indigne Abdine Kalissa, un riverain.
A en croire un autre riverain, Aboubacar Tabgo DIALLO afiirme qu’avec « le chef du quartier, nous avons placé des blocs de pierre pour permettre aux camions qui vont en Gambie et autres villes pour éviter des accidents. Il y a deux conducteurs de motos qui ont fait des accidents ici. Nous sommes allés à la mairie pour leur expliquer notre calvaire sur ce tronçon. Mais jusqu’à présent, aucune réaction et la partie continue de s’affaisser chaque jour».