La fête de l’Aïd el fitr approche à grands pas. A Boké, vendeurs et clients se plaignent de la conjoncture économique difficile. Dans la matinée de ce vendredi 5 avril 2024, Guinéenews a fait un tour dans certains centres de négoces.
À l’intérieur des différents marchés du centre-ville de la commune urbaine de Boké, les tenues de fête sont de plus en plus chères, contrairement aux années précédentes, selon plusieurs clients.
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L’autre aspect, c’est le manque d’argent qui touche les citoyens de cette zone économique spéciale. «Les prix sont exorbitants. Je viens tout juste de payer une tenue à plus de 250. 000 GNF. Pour les enfants, je cherche à leur acheter des pagnes « faré yaré » (bazin contrefait), qui sont moins coûteux», souligne Madame Halimatou Pendessa, trouvée sous le hangar du marché, dans la commune de Boké en train de faire des achats pour ses enfants.
D’autres clients qui sont présents aussi sur les lieux, déplorent la conjoncture économique qui ne permet pas d’acheter des habits pour mieux paraître le jour de la fête de Ramadan.
« L’affluence n’est pas comme ça au marché. Les chaussures pour les grandes filles se discutent entre 140, 120 mille francs guinéens. Et pour les petits, le prix est fixé à 60.000 voire plus. Les clientes se plaignent trop en disant que c’est cher. Tout le monde est devenu vendeur et chacun veut profiter de cette situation conjoncturelle pour bénéficier plus sur le dos de la clientèle», confie Alpha Mamadou Baldé, vendeur de chaussures et autres articles divers au marché de 400 situé à la rentrée du centre ville de Boké.
