Le stade préfectoral de Boffa se trouve actuellement dans un état lamentable. Dans la nuit de jeudi à vendredi, la clôture du stade s’est effondrée, laissant l’aire de jeu dans un état de délabrement avancé et non délimitée.
Dépourvu de tribunes et de gazon depuis plus d’une décennie, le stade souffre de nombreux problèmes. Pendant la saison des pluies, les matchs se déroulent dans la boue, tandis que durant la saison sèche, les joueurs évoluent dans la poussière. Aucune autre infrastructure de proximité n’est disponible pour permettre aux jeunes de se divertir.
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Le président du district de football de Boffa, Aboubacar Guespa Camara, a commenté l’état du stade : « Il est vrai que la clôture s’est effondrée, j’ai moi-même constaté les dégâts. L’effondrement est dû aux fortes pluies. J’ai informé le directeur préfectoral de la jeunesse de la situation, mais il m’a signalé que le projet de rénovation du stade devait être pris en charge par l’ANAIM. Cependant, suite à un changement de direction à l’ANAIM, le projet a été retardé. Nous lançons un appel à l’État, aux ressortissants et aux sociétés minières de Boffa pour venir en aide à la jeunesse de Boffa. »
De son côté, Almamy Soumah, directeur préfectoral de la jeunesse de Boffa, a exprimé ses inquiétudes : « Le stade préfectoral de Boffa présente de nombreux problèmes. L’aire de jeu est dégradée et impraticable, et il n’y a pas de tribunes. L’effondrement des murs est dû au remaniement au sein de l’ANAIM, ce qui a retardé le projet de rénovation. »
Actuellement, l’état de cette unique infrastructure sportive de la préfecture est déplorable. Autrefois, Boffa possédait une équipe de football compétitive, mais le manque de soutien, d’infrastructure sportive et la privatisation du Fatala FC ont entraîné la disparition de tout club compétitif dans la ville.
