La dissolution brutale de son gouvernement le 19 février par le président de la Transition a plongé l’ancien Premier ministre, Dr Bernard Goumou, dans un terrible état de choc qui frisait, ces derniers temps, une crise de nerfs. Pour se débarrasser de cet énorme boulet psychologique dans lequel il avait commencé à sombrer dangereusement, l’ancien locataire du palais de la Colombe n’a trouvé d’autre voie de salut que de s’éloigner de sa terre natale, devenue l’épicentre de cette déchéance.
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C’est ainsi, il y a une dizaine de jours, que le successeur de Mohamed Béavogui a réussi à négocier discrètement et à obtenir auprès du président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, sa sortie du pays. Une sortie qui ne sera pas non plus une partie de sinécure pour lui. Car, le jour de son départ, il sera confronté à un ultime cauchemar à l’aéroport où ses documents de voyage lui seront brièvement confisqués. Le temps pour les services de sécurité aéroportuaire de s’aviser auprès de leur hiérarchie, rapporte Guinéenews une source proche du palais Mohammed V. Après l’avis favorable du palais de la République, l’ex-Premier ministre a pu regagner son vol qui s’apprêtait à mettre le cap sur le Canada, qui lui offre depuis un asile doré.
D’après nos informations, ce départ du Docteur Goumou pour le Canada semble être le début d’un probable exil à longue durée. Un triste sort d’exilé qu’il partage désormais avec son prédécesseur, Mohamed Béavogui, le premier Premier ministre de la Transition dirigée par le général Doumbouya depuis le 5 septembre 2021.
