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Autoroute Fidel Castro : quand la dégradation progressive d’un bac à fleurs menace d’affecter la chaussée

Cette situation est observable à Dixinn-gare entre la passerelle du même nom et le mur d’enceinte du parking payant de Madina. Précisément à hauteur du terrain de football situé entre ces deux repères.

Là, se trouve un bac à fleurs ou ce qu’il en reste, jamais utilisé pour recevoir quoi que ce soit, comme  c’est le cas pour les autres situés plus bas, où des arbres d’agrément sont plantés. Ces espaces ont été aménagés pour donner de l’attrait à l’infrastructure routière par le fleurissement ou  le recours aux plantes ornementales, toutes choses qui embellissent la ville. Ces espaces, situés sur le bord extérieur de la chaussée, sont remplis de terre et cerclés par une murette de délimitation qui surplombe le sol. Du côté du caniveau, c’est une dalle qui borde l’infrastructure, la fermant carrément pour maintenir la terre qui y est enfouie et la protégeant en même temps de l’effet lessivant des eaux de ruissellement.

Notre propos porte sur un de ces bacs en dégradation progressive. Cela fait bien longtemps que nous observons ce phénomène. Jamais nous n’avons vu en cet endroit, une intervention de quelque nature ou origine que ce soit, allant dans le sens de corriger le mal qui est entrain de se développer lentement et  inexorablement. La terre enfouie s’est vidée, laissant un orifice béant. La dalle qui borde le caniveau est tombée, ouvrant la route  à l’érosion. Ainsi chaque année, les eaux de pluie vont décaper le sol, provoquer un affouillement à la base des fondations et progressivement le trou va céder la place à une grande faille qui  va réduire la chaussée et impacter la circulation. Ce qui serait vraiment difficile à admettre, tellement cette voie, comme un patrimoine, fait encore la fierté de tous.

Est-il besoin de le rappeler, cette artère principale de 2X2 voies, qui relie Kaloum et la haute banlieue fait partie des meilleures infrastructures routières que nous ayons. S’y ajoute la route de la Camayenne, entre Cameroun et Donka. Même Toto reconnait que ces deux voies qui datent des premières années de notre indépendance sont des mieux faites que l’on peut souhaiter. Jusqu’ici, que nous sachions, notre pays n’a pas encore construit de routes de meilleure qualité que celles-ci. A moins que ça soit la route Le Prince, laquelle est également à évoquer comme ouvrage d’exception. Elle aussi  tient toujours, malgré les multiples agressions par le feu, qu’elle a subies ou continue de subir lors de manifestations politiques et autres, qui s’y déroulent de manière cyclique depuis le début des années 1990.

La route est trop importante pour notre développement tous azimuts, en même temps trop chère pour le contribuable, pour que sa protection nous indiffère.

Il vaut mieux panser un petit trou par un colmatage rapide et adéquat, pendant qu’il est temps, que d’attendre qu’il devienne crevasse avec des métastases tout autour, pour vouloir intervenir. Il s’agira, en ce moment, de reconstruction. Et les coûts, les délais et les impacts ne seront pas les mêmes.

Il est à espérer que nous n’ayons pas longtemps à attendre pour voir les services compétents effectuer les corrections ou réparations nécessaires au niveau de ce bac à fleurs qui se détériore chaque jour plus.

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