Ces perversités sont entretenues par une culture et une psychologie sociales et politiques totalitaires, répressives et ethnicisantes, tant dans la société que chez nos gouvernants.
Nous sommes un peuple en souffrance qui se lamente sur le sort qu’il s’inflige lui même!
Puisqu’on ne peut pas convaincre, il faut par la force, soumettre, obliger, humilier, insulter, intimider et réprimer !
Une société humaine, une communauté politique, se distingue des animaux par la conception des règles de vie, le consensus autour de celles ci et sa capacité de les respecter.
Nos grands donneurs de leçons démocratiques hier, sont tout à coup devenus les braconniers des principes démocratiques. Hier défenseurs exigeants des valeurs démocratiques, aujourd’hui ils sont les défenseurs enthousiastes d’une « démocratie à papa », où les gouvernants et les puissants dictent leurs lois au nom d’un intérêt général imaginaire, préfabriqué, fantasmatique….qu’ils ont eux mêmes « magistralement et souverainement » conçu et défini, qu’il faut imposer au peuple de gré ou de force.
De ne pas la transformer en un énième spectacle d’ivresse du pouvoir auquel notre pays est hélas habitué, mais sans issue.
De façon générale, notre pays a besoin d’une profonde et radicale ruptures institutionnelles, politiques, sociales, morales et éthiques.
On n’impose ni la paix ni la démocratie, elles se construisent. De ce processus de construction se trouvent les éléments de leur viabilité et de leur légitimité.