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Attaque de la maison centrale : L’avocat de Dadis annonce une plainte

Poursuivi pour sa participation présumée au massacre du 28 septembre 2009, l’ancien président de la transition guinéenne de 2008-2009 et et trois de ses codétenus ont été exfiltrés de la Maison centrale dans la nuit du vendredi  3 au samedi  4 novembre.

Dans un communiqué publié peu après la survenue de cette scène, le Procureur général près la Cour d’appel de Conakry a instruit de poursuivre le Capitaine Moussa Dadis Camara et Cie pour plusieurs chefs d’accusation liés cela.

De l’avis de Me Jocamey Haba, le Procureur général du Parquet de Conakry est dans son plein rôle de mettre en mouvement cette action, même si l’avocat de Dadis Camara ne trouve pas d’issue à cette démarche.

« L’action qu’il entend mener, même si à mon niveau, par rapport au président Dadis, est une action sans avenir, une action sans issue, parce que ça ne peut prospérer, mais c’est normal que de tels actes soient posés« , a estimé Me Jocamey Haba qui s’exprimait dans l’émission Mirador.

Poursuivant, l’invité de FIM FM s’est déclaré « inquiet » que la vie de son client ne soit en pas sécurité là où il est, parce que, pour lui, n’importe qui pourrait y aller et à tout moment, faire ce qu’il peut.

« C’est là justement que j’attire l’attention du gouvernement. La Maison centrale est protégée par la Garde pénitentiaire qui relève du ministère de la Justice. Et donc, de l’État. L’État a la responsabilité et l’obligation d’assurer la sécurité de tous les Guinéens, mais notamment la sécurité de ceux-là qui sont en prison. Quand il s’agit d’un ancien chef d’État, cette obligation doit encore aller plus loin. Et je rappelle que l’obligation de sécurité est une obligation de résultats : ce n’est pas une obligation de moyens », a enseigné Me Haba.

« Laisser un ancien président pour son compte l’exposer pour ce qui s’est fait, pour moi, c’est mettre sa vie en danger. C’est pourquoi que je suis en train de rédiger, j’ai déjà préparé tout, une plainte qui va être déposée pour le compte du président de Dadis pour « enlèvement, pour séquestration et également pour mise en danger de la vie d’autrui ». Et je rappelle que l’ai déjà dit au Procureur de la République à la Maison centrale qui m’a ouvertement dit et de manière très galante : « Me, c’est bien votre droit« , a-t-il confié en concluant.

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