Une attaque à main armée s’est produite mardi en plein jour aux environs de 14 heures, sur la nationale Kissidougou-Faranah, plus précisément dans le district de Nianfrando, situé à 60 kilomètres de la commune urbaine de Kissidougou. La victime de cette attaque est Lansana Kourouma, ingénieur de profession, qui a été délesté de la somme de 73 millions de FG, qui venait de lui être confiés, d’après la victime.
Lansana Kourouma joint par notre reporter, a déclaré avoir été victime d’attaque vers la localité de Nianfrando, par des bandits qui étaient à bord d’une voiture de marque « Mazda », qui quittait Faranah pour Kissidougou.
Il s’agit d’hommes cagoulés qui l’auraient braqué avec des armes de guerre.
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‘’Deux d’entre eux avaient des armes de guerre, des PMAK et un d’entre eux avait un pistolet. Ils m’ont dit de monter dans leur voiture. Arrivé à la déviation de Kobikoro, ils ont garé la voiture et ils m’ont dit de descendre. Ils ont mis un sac en plastique noir sur ma tête. On a laissé la voiture avec deux d’entre eux, parce qu’ils étaient au nombre de 4 personnes. Après ils ont pris ma moto maintenant, un conduisait ça, l’autre était derrière moi. Ils ont foncé vers Kobikoro, je ne voyais pas, mais j’ai compris qu’on a abandonné le goudron pour emprunter une piste rurale. On a fait presque cinq minutes avec la moto et directement ils sont rentrés dans la brousse maintenant. Dès qu’on est arrivé à côté d’un tronc d’arbre, ils ont enlevé le plastique sur ma tête. L’un a effectué un appel en parlant en « créole » que je ne comprenais pas. Dès qu’il a terminé, il faisait nuit comme ça’’, a-t-il témoigné.
Et de poursuivre, ‘’dès qu’on a quitté la brousse, ils m’ont fait descendre sur la moto à 2 kilomètres du goudron et j’ai marché jusqu’au goudron dans l’obscurité. Je suis venu dans un village non loin de Nianfrando. J’ai appelé un ami à Faranah pour lui expliquer ma situation. Directement, il m’a dit de prendre une moto taxi pour venir dormir à Bagnan. J’ai vérifié dans mes poches, j’ai trouvé 40 mille et j’ai payé le transport. Dès que je suis arrivé à Bagnan, je me suis dirigé à la gendarmerie pour les informations et c’est là-bas qu’un ami est venu me chercher pour aller se coucher chez lui. C’est le matin-là que je suis venu à Faranah’’, a-t-il narré.
La victime dit avoir perdu une somme de 73 millions de FNG, une moto « TVS Cross » et ses deux téléphones portables.