Le jeune Mamadou Lamarana Diallo, décédé le jeudi lors des mouvements qui ont émaillé la grève du syndicat libre des enseignants et chercheurs de guinée (Slecg), a été bel et bien touché par balles, nous a confiés ce vendredi une source hospitalière.
Selon ce médecin, contacté dans la banlieue de la capitale et qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat, « le jeune homme a reçu la balle mortelle de dos au niveau de l’omoplate, à gauche. Il a été reçu d’abord dans une première clinique, ensuite dans une autre. Ces derniers ont placé ce que nous appelons « un drain ». Quand ils se sont rendus compte de la gravité de la blessure, ils ont demandé à la famille de l’envoyer à Ignace Deen. C’est en cours de chemin qu’il a rendu l’âme », nous a confié de façon laconique notre source.
Par ailleurs, selon nos informations, Mamadou Lamarana Diallo vivait en Europe depuis 4 ans. Il était venu en vacances pour quelques mois lorsqu’il a été fauché par balle derrière leur concession, pendant qu’il préparait avec son frère, le baptême de l’enfant d’un des leurs.