À l’approche de la fête de ramadan comme à l’accoutumée, les contrefaçons des textiles guinéens ne cessent d’augmenter. Les marchés de Conakry sont inondés de pagnes et de textures de ce genre. Aujourd’hui, bien de Guinéens se demandent où on va avec ces contrefaçons qui font perdre de l’emploi aux Guinéens au profit des étrangers sous l’œil et la barbe des autorités en charge du secteur ?
Depuis quelques jours, des internautes dénoncent cet état de fait dans l’espoir que les autorités interdisent automatiquement la fabrication ou l’importation de ces faux pagnes.
Pour Ous Mane, un internaute : « Vous avez le permis d’exploitation de nos ressources minières. Vous avez l’essentiel de notre économie dans vos marques de merde à la Tekno, X Tigi… Pourquoi vous voulez nous traquer jusqu’à notre dernier retranchement ? Les autorités doivent prendre immédiatement une décision pour interdire cette insulte à notre culture. Le premier fournisseur de ces pacotilles doit rembourser les pauvres femmes et répondre aux exigences de nos lois internes. C’EST INSUPPORTABLE « , dit-il.
De son côté, Fatoumata Morlus Camara ajoute : « On porte plainte contre les Faré Yaré identiques à nos textiles du pays au prêt du ministère du l’Hôtellerie, du Tourisme et de l’Artisanat !Ce sabotage doit cesser honnêtement« .
Pour sa part, Mamaaïssata Camara envoie un message clair au ministre en charge du secteur : « A Monsieur le ministre de l’Hôtellerie, du Tourisme et de l’Artisanat en Guinée, nos marchés sont inondés par les contrefaçons de nos pagnes INDIGO et nos textures. Chose qui n’est pas bien ni pour notre culture ni pour l’économie guinéenne. En 2019, nous avons signé l’accord pour la propriété intellectuelle du KINDILY à Conakry au ministère du Commerce en faveur des femmes ? Comment peut-on parler de l’autonomie de la femme si le marché appartient aux Chinois ? Si les femmes ne peuvent plus écouler leurs marchandises. Il faut que l’État interdise automatiquement l’importation de ces faux pagnes. Sinon, nos efforts seront en vain« , prévient-elle.
D’autres estiment que les autorités prendront « un communiqué interdisant cette attaque culturelle et économique que nous inflige la Chine sera fait« .