C’est la question qui vient à l’esprit, à la vue de cette image. Tenez-vous bien, c’est l’arrière d’un bus que nous voyons là. Il transporte des passagers à travers la ville. Là, il est bondé, pour le grand bonheur des convoyeurs qui souhaitent qu’il en soit ainsi à chacune de leurs rotations. Dans ces occupations et pérégrinations qui sont les leurs, au service des populations, nous ne pouvons que leur souhaiter tout le meilleur.
Cependant, il y a un bémol qu’il est utile de souligner. La pratique de cette activité recèle de réels dangers qu’on ne peut occulter. Tenez, par exemple, le portique que l’on voit ici est verrouillé de l’extérieur. Il y a le cadenas qui est accroché sur la porte, sans être fermé. Mais c’est tout comme, s’il l’était ! Les passagers n’ayant aucun moyen de l’ouvrir, de l’intérieur du bus. C’est pourtant une issue de secours, en cas de nécessité.
Admettons alors qu’un incident majeur survienne dans le bus (incendie par exemple) ou qu’il fasse un accident. Comment organiser les secours, pour sauver les passagers ? Si les intervenants ignorent l’existence de cette porte qui s’ouvre par l’arrière, en décrochant le cadenas, cela peut porter de graves préjudices aux passagers.
En général, dans les autocars qui assurent le transport interurbain, cette ouverture conduit à la soute aux bagages, si celle-là n’est pas située en bas du plancher du véhicule. Dans ces véhicules (autocars et bus), le constructeur a prévu deux portes placées sur le flanc droit. La première, située à l’avant, sert pour la montée et la seconde, à l’arrière, pour la descente.
Pour peu que l’on respecte les dispositifs qu’offre cet aménagement, on garantit la sécurité de ce mode de transport en commun. Dommage que l’on ne soit pas encore arrivé à ce niveau de rigueur, dans le respect de cette réglementation.