Comme on le voit, ce pseudo taxi urbain est venu percuter l’arrière d’un camion semi-remorque en stationnement. Parti de la Cimenterie, aux alentours de 15 heures, c’est à Bailobaya que la collision s’est produite. Juste à hauteur du PA de la zone. Il se rendait à Kagbelen, avec des passagers dont le nombre reste indéfini.
Mohamed Saȉdou Souaré, l’auteur de l’image, est lui-même chauffeur de profession. Il nous déclare être arrivé sur les lieux du sinistre quelques minutes après qu’il se soit produit. D’après lui, on ne déplore aucun mort. Mais, des blessés, il y en a eu, sans qu’il puisse en déterminer le nombre. Les secours l’ayant précédé de peu.
Les échanges d’informations avec plusieurs de ses homologues rencontrés là, à tout hasard, lui ont permis de se faire une idée précise sur ce qui s’est réellement passé.
Sous réserve de l’appréciation plus plausible que le service constat de la police routière de Sonfonia va en faire, tout le monde s’étonne qu’une telle collision se produise en pleine journée, sur une chaussée rectiligne et une visibilité parfaite.
Les échanges sur le sujet, après moult conjectures, se sont recentrés sur les éléments les plus probables d’être en cause, à savoir, l’homme ou le véhicule. D’où les deux questions groupées : le chauffeur était-il en pleine forme, le véhicule en bon état ?
Nous n’avons pas la réponse. C’est pourtant bien, de l’un de ces facteurs, que nous vient l’explication de cet accident de la circulation. Avec en plus, le problème de la prise en charge des victimes.
Car, ce mode de transport en commun est irrégulier. C’est pourquoi on le qualifie de clando, diminutif de clandestin. Aucune compagnie d’assurance ne le prend en charge. C’est tout dire du drame que vivent, bien souvent, les victimes d’accident dans un tel contexte.