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Arrêt sur image: quand le recul d’un camion semi-remorque s’interrompt tout net, avant la catastrophe

Comme pour le cas évoqué dans le texte précédent, nous sommes toujours au même endroit, à la remontée vers le Km 36. Et cette fois encore, l’image est de M Himy Youla, ex inspecteur-formateur dans une compagnie pétrolière basée chez nous.

 La remorque que l’on voit là, fait penser à ce qui se serait produit, si jamais, sa dégringolade par l’arrière, avait continué vers le bas-fond. Le sujet intéresse particulièrement toute personne qui regarde attentivement cette image.

De la même manière que la fois précédente, c’est sans doute une mauvaise sélection des vitesses à l’entame de la colline, qui a amené à cette situation. Le camion a reculé sur une certaine distance, avant de s’immobiliser, dans une position dangereuse.

Pendant que le tracteur est sur la chaussée, on voit la citerne en forte inclinaison, sur le point de dévaler le versant de la colline. En pareil cas, les lois de la physique nous éclairent. Le dictionnaire français nous parle « d’opposition (d’un corps) à un changement d’état » ou de « résistance opposée (par un corps) au mouvement en raison de sa masse. » Pour faire plus simple, parlons d’une situation où deux forces s’opposent.

Dans ce cas présent, la remorque et son conteneur de 40 pieds, rempli de marchandises, aux dires des convoyeurs, pendent littéralement à l’arrière, le long du versant abrupt de la colline. Il suffit alors d’un rien, pour que le camion entier dégringole sur les maisons situées en contrebas, ou que le conteneur se détache et bascule dans le vide, avec les dégâts que cela peut occasionner alentour. Jusque-là, on voit au-dessus, le tracteur immobilisé à l’extrémité droite de la chaussée. Il semble même suspendu dans le vide, quand on observe son essieu arrière dont le côté droit n’est pas perceptible. En pareil cas, il y a deux alternatives, pour éviter l’effondrement. Soit, on allège l’arrière, en vidant le conteneur ou on immobilise, du mieux possible, le camion. Pour cela, on fait recours aux freins du tracteur et de la remorque, si jamais ils fonctionnent, aux cales réglementaires pour le transport poids-lourd ou à la puissance du moteur qu’on sollicite, pour remonter le camion.

Il vaut toujours mieux que ça soit la résistance placée à l’avant, pour éviter le basculement ou la force de traction du moteur pour remonter la remorque et le conteneur qui l’emportent. Autrement, les conséquences sont incommensurables, à tous points de vue. Avec ou sans le tracteur, c’est toujours la catastrophe assurée, quand un conteneur de 40 pieds dégringole de cette hauteur, pour tomber sur les maisons situées en bas.

M Youla, l’auteur de l’image, emprunte quotidiennement cette route. Il nous dit avoir vu un jour, au même endroit, quelque chose de plus alarmant que ce conteneur suspendu. Une citerne de grande capacité, prise dans la même situation de détresse et qui est suspendue, à l’identique du cas présent. L’observateur averti qu’il est, a éprouvé alors une réelle inquiétude. C’est le cas de le dire !

En effet, le produit que transportent les camions citernes est à la fois polluant, toxique, inflammable et explosif. Autant dire que les conséquences sont autrement plus grandes, si un tel genre de véhicule, placé au même endroit, tombe sur les maisons situées en bas.

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