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Arrêt sur image : notre circulation dans tous ses états !

Eh, oui ! Certaines scènes qu’il nous arrive d’observer suffisent à expliquer que nous nous exclamons de la sorte. C’est tout simplement ahurissant ! A croire que l’on rêve, tellement on est surpris de voir autant de choses invraisemblables qui s’offrent au regard. Cela conduit à utiliser tous les superlatifs imaginables pour tenter d’expliquer ou de décrire ce vécu déroutant, à la limite.

C’est dans ce lot que nous rangeons le cas de ce gros camion que l’on aperçoit ici, à l’image. Cette semi-remorque benne, chargée, est immobilisée pour cause de panne, au carrefour Cosa. Ce n’est pas tant la panne qui nous préoccupe ici, mais plutôt l’abandon du véhicule sur les lieux, depuis plusieurs jours déjà, nous dit-on. Sa position en pleine chaussée, réduit considérablement le passage. Au point que les autres camions, à la remontée vers Koloma, ont de la peine à se frayer un chemin.

Tout cela rend ce carrefour plus difficile à gérer qu’il ne l’est, d’habitude. En même temps, ça entraîne une surcharge de travail et une grande pénibilité pour les policiers en poste à cet endroit. La panne paraît grave. En tout cas, elle empêche tout roulage du camion. A le voir penché sur la gauche, on s’aperçoit que le pneu de ce côté est à plat, éclaté.  Et ce n’est pas tout, le moyeu semble également atteint. On voit le tambour en torsion.

Vu le poids du camion, un tel diagnostic, s’il se confirme, montre bien la difficulté qu’il y a à le  gérer. Soit, on dépanne le camion sur place, ce qui va prendre du temps et exiger de gros moyens, soit, on le déplace en le soulevant par l’arrière. Toutes choses qui s’avèrent difficiles à envisager et à concrétiser, au regard du type de véhicule concerné et de son chargement. Mais, nonobstant tous ces aspects, ce qui retient le plus l’attention et choque les uns et les autres, c’est le fait que personne ne se présente sur les lieux, pour se réclamer de l’équipage.

Nous apprenons que jusqu’à maintenant, on n’a vu ni chauffeur, ni propriétaire, ni apprenti ou convoyeur. Pour tout dire, voilà ce qu’il en coûte de ne pas respecter les règles établies. D’un côté, il y a un manque de civisme dont ont fait preuve ceux qui roulaient dans ce camion jusqu’à ce qu’il tombe en panne, mais aussi, il y a un refus de se soumettre à la visite technique périodique, pourtant obligatoire. Cela aurait permis, sans aucun doute, de prévenir cette grosse panne, avec tout ce qui s’en est suivi ou qui va en découler.

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