Le spectacle était saisissant. Mais, en raison de notre position, nous ne pouvions nous arrêter pour fixer la scène. C’est en face de l’essencerie située après la rentrée de la base aérienne, en direction de Yimbaya marché.
Au retour, quelques heures après, les lieux étaient dégagés. Aucune trace de la camionnette. Avait-elle été tractée par la police routière de Matoto dont c’est le territoire, ou était-ce le chauffeur ou le propriétaire qui s’en était chargé pour une autre raison : celle d’échapper justement à cette même police ? Aucune réponse. Nous ne savons pas l’issue finale réservée à ce fâcheux incident. Toujours est-il que ce n’est jamais de gaieté de cœur qu’on se rend au commissariat avec de tels dégâts sur une infrastructure routière. Cela est facile à comprendre.
Et dire que nous sommes en plein mois de ramadan, une période supposée être des plus calmes et où chacun est invité à avoir un comportement apaisé. Une recommandation qui s’applique aussi aux conducteurs qui doivent faire preuve de prudence et adopter une vitesse réduite quand ils roulent en ville.
Mais, à voir tous ces spectaculaires accidents, on est en droit de se demander si les conducteurs en tiennent réellement compte. Là est toute l’ambiguïté du sujet. Mais, d’après ce qu’on voit, il n’est pas très évident que la priorité de bien de conducteurs soit de s’amender aussi bien qu’on le voudrait. Et c’est bien dommage !