L’arrestation des leaders du Fndc par la BRB a créé une onde de choc au sein de l’opinion publique et des défenseurs des droits de l’homme. Avocats, juristes, leaders politiques et d’opinions, tous condamnent la brutalité avec laquelle ces derniers ont été neutralisés et mis aux arrêts. Après l’ANAD, la coalition politique présidée par Cellou Dalein, c’est autour de la Cored de Mamadou Sylla, de sortir de son silence. Ainsi, à l’image de la première, la Cored a, à son tour, condamné “avec la dernière énergie, ces actes qui prouvent sans équivoque le déni de justice et le mode de volonté des autorités de la junte et du gouvernement Béavogui”.
“La Cored a suivi avec amertume l’arrestation illégale et brutale par les forces de sécurité sans mandat ni convocation le mardi 5 juillet 2022, les leaders du Fndc en l’occurance M. Oumar Sylla alias Foninkè Mangué, M. Billo Bah et M. Djani Alfa lors d’une conférence de presse à laquelle participaient des médias nationaux et internationaux à leur siège”, a d’entrée déclaré le porte-parole de la coalition politique.
Ajoutant entre temps, que “au vu des images inhumaines de ces interpellations violant tous les droits et les libertés des personnes, la Cored condamne avec la dernière énergie ces actes qui prouvent sans équivoque le déni de justice et le monde de volonté des autorités de la junte et du gouvernement Béavogui dans l’apaisement du climat politique et social dans notre pays”.
De ce fait, “la Cored exige la libération sans conditions aucune de ces acteurs pro-démocratie ainsi que l’arrêt des actes et procédures d’intimidation récurrents à l’encontre des leaders politiques et de la société civile guinéenne.”
Mais aussi elle “rassure toute sa solidarité le Fndc dans sa lutte constante pour la défense de la démocratie et la promotion de la liberté d’opinion dans notre pays”.
Avant de regretter “amèrement le silence du Cnrd et du gouvernement après ces événements douloureux et violents qui ont dangereusement porté atteinte à l’intégrité physique des leaders du Fndc”. Sans passer par d’autres chemins, “la Cored rend entièrement responsables le Cnrd et le gouvernement Béavogui de toute instabilité territoriale qui pourrait résulter de ces multiples violations des libertés fondamentales des Guinéens.”
Enfin, mentionne-t-on, l’alliance politique dirigée par le président de l’UDG “en étroite collaboration avec les différentes coalitions responsables resprésentatives de l’échiquier politique guinéen usera de tous les moyens légaux pour la défense pour la promotion de la démocratie en vue du retour rapide de l’ordre constitutionnel dans notre pays.”