Dans une série de tweets publiés ce mercredi 11 novrembre 2020, le leader politique, Cellou Dalein, a exprimé sa colère après l’annonce par le procureur près du Tribunal de Première instance de Dixinn de la recherche active des membres du directoire de son parti et cie. Le candidat arrivé deuxième après la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle du 18 octobre par la Cour constitutionnelle accuse le pouvoir de vouloir « décapité » son parti.
“Les violences déclenchées par Alpha Condé pour faire passer son coup d’état électoral continuent de faire des victimes, notamment dans les rangs de l’UFDG. Après avoir fait tuer par balles 48 personnes, le tyran a décidé de décapiter mon Parti en arrêtant ses dirigeants », a indiqué le président de l’UFDG sur son compte Twitter.
Avant de poursuivre : « Chérif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah ainsi qu’Etienne Soropogui [allié du parti, ndlr] et Sékou Koundouno [du Fndc] sont dans le collimateur de Alpha Condé qui a actionné sa justice. Ils sont accusés par le Procureur de proférer des menaces troublant la sécurité et l’ordre public. »
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Cellou Dalein parle ensuite de honte : « En attendant, les 48 morts des violences post-électorales et les 99 morts du FNDC n’ont encore suscité aucune réaction de la part de notre Procureur. Quelle honte ! »
Aux dernières nouvelles, les forces de l’ordre ont effectué, ce matin, des descentes musculées dans les domiciles de certains leaders cités par le procureur.