L’ancien président du Nigeria Goodluck Jonathan et celui du Bénin Nicéphore Soglo continuent leur périple à Conakry, dans le cadre d’une mission de bons offices du NDI (National democratic institute), destinée à constater de visu l’état des préparatifs des élections législatives du février 2019. Au terme de leur rencontre avec le Bureau de l’Assemblée nationale, ce mercredi 11 décembre, au Palais du peuple de Conakry, siège de l’institution, le président Soglo a au nom de la délégation livré un message d’espoir.
Au sortir de la réunion, l’ancien président béninois Nicéphore Soglo a indiqué que le temple de la démocratie, c’est l’Assemblée nationale.
«Nous ne pouvons pas venir en Guinée sans rencontrer le président de l’Assemblée nationale. Nous avons vu le matin le Premier ministre, je pense qu’avant la fin de la semaine, nous allons rencontrer le chef de l’Etat Alpha Condé. Nous sommes venus en Guinée pour des raisons que tout le monde connait. Je dis et je répète que vous ne devez jamais oublier les africains. C’est une famille, il faut savoir d’où nous venons et où nous allons. Nous venons de l’enfer, nous avons connu des traites négrières et nous avons perdu plus de cent millions d’hommes, femmes et d’enfants. Le tout est de savoir où est ce que nous allons. Nous allons vers la terre promise, et pourquoi ? Au lieu de disparaître comme les Indiens d’Amérique, nous avons un milliard et demi ou deux milliards d’africains et gouverner, c’est prévoir. Alors, est-ce que nous allons laisser les gens mourir dans la méditerranée ? Nous avons dit non ! L’Afrique au sud du Sahara a des groupements et nous avons avec la locomotive du Nigéria. On peut dire qu’au sein de l’espace CEDEAO, qu’il faut un groupement régional. Si on veut que le train qui a démarré et que la locomotive c’est le Nigéria, il faut que des wagons se mettent en place. Nous sommes venus pour voir dans quel état se trouve le wagon de la Guinée. Dans une famille, ceux qui sont les membres, s’il y a quelque chose, ce sont eux qui viennent. C’est pourquoi nous sommes venus pour que la paix règne en Guinée. Nous voulons que ce pays continue d’aller de l’avant avec toutes ses immenses richesses», a-t-il confié à la presse.