267 bâtiments flambants neufs sont en train de pousser à Kalaboui, dans la préfecture de Boké. Le rêve longtemps caressé par les responsables de l’ANAIM devient petit à petit une réalité. Sur ces 267 bâtiments de 305 appartements programmés, 105 sont en phase d’être achevés. Le Directeur général, Mohamed Bangoura et ses collaborateurs ont mis les bouchées doubles pour réaliser cet autre pan de la vision du président Colonel Mamadi Doumbouya.
Parmi ces bâtiments composés de duplexes doubles ou simples de hauts et de moyens standings, on y compte 40 villas avec une architecture moderne et des commodités dignes d’une résidence. Aux dires des responsables de l’Agence Nationale d’Aménagement des Infrastructures Minières, cette cité minière en construction, compte en son sein une école, un hôpital, un poste de police avec bien sûr une voirie qui mène sur le site.
Bâtie sur une superficie de 23 hectares, la nouvelle cité minière dont la pose de la première pierre a eu lieu le 4 septembre 2022 par le Premier ministre, est l’un des projets phares de l’ANAIM qui y a mis tout son dévolu. Depuis le démarrage des travaux en fin novembre 2022, le chantier avance à grands pas. SOCOPE, l’entreprise en charge de la construction, est à pied d’œuvre nuit et jour pour respecter le délai d’exécution des travaux. Ainsi, déjà en l’espace d’un an, 105 bâtiments, comme il est mentionné ci-dessus, sont en phase de finition en donnant à la sous-préfecture de Kolaboui, l’allure d’une ville moderne.
Interrogés sur les raisons de l’existence d’une telle cité ultramoderne dans une contrée comme Kolaboui, les responsables de l’ANAIM, soutiennent qu’elle vient combler un vide. Comme quoi, ces résidences serviront à loger les partenaires miniers confrontés souvent à la surenchère des loyers appartenant à des particuliers dans la zone minière de Boké. « Des acteurs miniers en visite dans la zone minière de Boké sont souvent confrontés aux problèmes de logements. Les particuliers ne leur facilitent pas la tâche. Ils sont excessivement chers. Face donc à cette pénurie de logements décents à moindre coût, nous avons jugé important de réaliser cette cité. Cela peut surtout réduire les coûts de production », nous explique un membre de la direction générale.
Kolaboui, autrefois une bourgade perdue entre Kamsar et Boké se transforme en douceur sous l’ère CNRD par les efforts conjugués de l’équipe actuelle de l’ANAIM.