Dans le cadre de la mise en place d’un programme de financement destiné aux femmes entrepreneures « Ellever », la Bourse de sous-traitance et de partenariats (BSTP) a signé ce 1er mars 2022 un protocole d’accord avec Ecobank Guinée. La signature de ce protocole de partenariat vise à permettre aux femmes entrepreneures d’accéder au financement et aux marchés.
«Ellever », qui est un programme de financement d’Ecobank, est spécialement conçu pour répondre aux besoins financiers des femmes entrepreneures d’Afrique subsaharienne en leur facilitant l’accès au fonds de roulement, au prêt à terme à des taux préférentiels pour la croissance et le développement de leurs entreprises. Lancé il y a un an en Guinée, ledit programme dispose d’une enveloppe de 7 millions 500 mille dollars américains.
Comment accéder à ce programme de financement ?
Pour bénéficier du programme « Ellever », il y a des critères à remplir. Et les candidates doivent remplir l’un d’entre eux. Il s’agit d’être une femme propriétaire ou dirigeante d’entreprise, avoir une entreprise composée de 30 % de femmes au sein du personnel ou 20% au niveau du Conseil d’administration, avoir une entreprise qui fabrique ou qui vend des produits ou services destinés aux femmes, être membre fournisseur de la BSTP.
Pour aider les femmes à bénéficier de ce programme, la BSTP prévoit, avec ses partenaires, la conception et la mise en œuvre des programmes de renforcement de capacités, mais aussi de suivi dans le processus d’octroi de financement.
Djibril SANO, Directeur général par intérim de la BSTP souhaite que ce partenariat avec Ecobank Guinée puisse avoir de bons résultats : « C’est pour nous un plaisir d’avoir cette collaboration avec vous, une collaboration qui, nous l’espérons, sera très fructueuse. Je souhaite que nous puissions, ensemble, avec la volonté de Dieu, atteindre nos objectifs. »
Dans son intervention, Robert TEDOUNO, Directeur commercial d’Ecobank Guinée, a affirmé l’Afrique ne pourra jamais aller loin dans son développement si les femmes n’y sont pas associées : « Nous sommes une banque panafricaine, ce qui signifie qu’on doit partager les préoccupations, partager aussi les espoirs de ces populations africaines qui aspirent à un mieux-être. On ne peut pas parler du développement de l’Afrique sans tenir compte de la gent féminine. L’Afrique peut se développer, mais sans les femmes, elle ne pourra pas aller loin. Dans notre approche d’accompagnement des économies africaines, il faut intégrer la dimension accompagnement des femmes. »
La BSTP affirme que sa démarche est soutenue par la Société financière internationale (IFC) du Groupe de la Banque mondiale, en collaboration avec l’Initiative du G20 pour le Pacte pour l’Afrique (ISCA).