Dernières Nouvelles de la Guinée par les Guinéens
Pub Elysian

Anomalie dans l’avancement des grades : le DG de la police explique les raisons

Devant la presse ce mardi 9 mars, le directeur général de la Police nationale, l’Inspecteur général, Ansoumane Bafoé Camara, a apporté des précisions sur la cacophonie intervenue lors du dernier avancement en grade de certains policiers. « Ceux qui ont sauté de deux ou trois grades, ils savent qu’ils ne méritent pas. Celui qui porte ces grades, je le mettrai aux arrêts. Le grade se mérite », prévient-il.

Interrogé sur le tollé qu’a caractérisé ce dernier avancement de grade au sein de la police nationale, l’Inspecteur général de la police, Ansoumane Camara déclare : « depuis que je suis à la police, aucune commission administrative n’a travaillé dans les règles de l’art que cette année. La Division des Ressources Humaines (DRH) de la police nationale est un service réformé par l’Union Européenne (UE). Le fichier de la police est complètement nettoyé. Mais s’il n’est pas renseigné alors que les avancements en grade se font soit par notation, soit de façon exceptionnelle, soit par voie de concours ou encore par ancienneté ».

Poursuivant, il a donné quelques exemples relatifs aux conséquences de non renseignement du fichier du personnel de la police nationale.

« Je suis un ancien, si mes dossiers ne sont pas renseignés à la DRH, qui est l’outil principal de la commission administrative, elle ne remontera que ce qu’elle a dans leur base de données. Le Commissaire central de Kaloum est commissaire divisionnaire, mais dans son fond de dossier, il est simplement commissaire. Donc, pour la commission administrative, il doit passer de commissaire à commissaire principal pendant qu’il se trouve au plafond. Il a fait 11 ans dans le grade de commissaire divisionnaire. Aujourd’hui, tous les policiers sont en train de fournir à la DRH des informations avec les derniers décrets d’avancement de grade (…). Ce sont des anomalies que nous sommes en train de corriger. Quand tu dis aux agents d’envoyer leurs dossiers, il y en a qui pensent que c’est pour les envoyer à la retraite ou de leur créer des problèmes.

Malheureusement, il y a certains qui portent des grades d’Inspecteur général alors que dans le fond de dossier, ils sont brigadier-chefs. Il y a des policiers de la promotion de 1978, 1983, 1985 et 1990 qui étaient en retard de 10 ans, de 11 ans.

Par contre, ce sont des jeunes policiers de 2017, 2018 et 2019 qui réclament aujourd’hui de grade (…). La commission administrative, à travers la DRH et sur instruction du ministre de la Sécurité et de la protection Civile, est en train de corriger cette anomalie tout en demandant aux policiers de renseigner le fichier ».     

vous pourriez aussi aimer
commentaires
Loading...