D’accord avec le porte-parole des Associations de presse Amadou Tham Camara que « la presse est le baromètre de la démocratie », le ministre de l’Information et de la Communication va même plus loin en estimant que la presse est « le quatrième pouvoir » au sein de la démocratie. Un quatrième pouvoir qu’il entend contribuer à son renforcement en Guinée « où il est parfois difficile d’assurer sa fonction de reporter ».
Et Amara Somparé croit que les journalistes guinéens, qu’ils soient des médias d’Etat ou du privé, a besoin d’un renforcement de capacités. Cela, pour une meilleure contribution à la consolidation de la démocratie et au-delà, pour faire changer la perception qu’on a d’elle en Guinée.
Amara Somparé qui tient à traiter les journalistes sur le même pied d’égalité – ils sont soumis aux mêmes règles qui impliquent à la fois les mêmes droits et les mêmes devoirs –, a deploré qu’en Guinée, la presse publique soit considérée comme pro-gouvernementale et celle privée comme celle qui est contre le pouvoir. Sur le champ, un journaliste lui a demandé sur ce qu’il ferait pour que l’opposition ait accès à la RTG (Radiotélévision Guinéenne). « Aucun acte n’interdit l’accès des opposants aux médias publics », a repliqué le ministre, expliquant qu’il n’y a jamais eu d’arrêté ou de communiqué interdisant l’accès des opposants aux médias publics.
Le ministre de la Justice dira que c’est un opposant qui veut passer dans les médias publics, il n’a qu’à faire la demande et on lui donnera la parole.