Les négociations tripartites entre le Syndicat, l’État et le Patronat, à peine entamées ce lundi 12 février au siège du Conseil National du Dialogue Social (CNDS) à Donka, ont été aussitôt interrompues.
À sortir des négociations, le président du Mouvement Syndical Guinéen (MSG), Amadou Diallo, a déclaré à la presse qu’il n’y aurait pas de négociations tant que le Secrétaire général du syndicat privé de la presse, Sékou Jamal Pendessa, n’est pas libre.
« Aucun point ne sera abordé tant qu’il sera en prison. S’ils veulent que les débats se poursuivent, qu’ils mettent le camarade Sékou Jamal Pendessa à notre disposition sans condition », a-t-il insisté.
D’après le secrétaire général de la CNTG, le président du Conseil National du Dialogue Social, Dr Alia Camara, aurait indiqué qu’il avait pris l’initiative, mais qu’il n’avait pas obtenu de réponse favorable.
« Notre préavis de grève continue de s’appliquer et prendra fin le 16 février 2023. Le 17 février, si tous les points ne sont pas satisfaits, nous déposerons un avis de grève », a-t-il prévenu.