Après la visite des sites industriels de Kagbelen, le président Alpha Condé a poursuivi, mardi, sa visite de terrain dans quatre unités industrielles de Coyah dans la périphérie de Conakry.
Principaux objectifs, constater le processus de production et comprendre les défis des usines.
Ensuite, poursuit le président Alpha Condé, nous avons visité SODEFA. « D’abord, nous avons demandé qu’ils s’adaptent pour faire les produits bio dégradables parce que nous voulons interdire les plastiques. Il faut des plastiques soient biodégradables qu’on peut détruire. Vous savez que les plastiques sont très néfastes pour l’environnement. Donc, aujourd’hui, il a commandé des machines pour assurer sa production. Aujourd’hui, la Guinée, couvre ses besoins de production en ciment, en fer à béton et en brouettes, tout est fabriqué en Guinée. On n’a plus besoin d’importer pour nos constructions », a-t-il affirmé.
Ensuite, nous avons visité une autre usine, faite par un guinéen, qui fait les bouilloires, les chaussures plastiques, les chaises. Mais, lui, a besoin d’accompagnement à travers un appui bancaire pour changer aussi de dimension. Ici, Topaz fabrique tout ce qui est fer à bétons. Nous avons également visité le site de ViViRa Câbles, qui fabrique les câbles électriques. Donc, on est en train de voir si ses machines de production peuvent couvrir la Guinée et pour l’intérieur du pays. Quand on installe une usine en Guinée, on la protège pour éviter les importations. Ce qui est admis par l’OMC et la CEDEAO », a-t-il encore rajouté.
« Aujourd’hui, ces usines exportent dans les pays voisins mais il faut qu’elles augmentent les emplois directs et indirects pour pouvoir multiplier leur capacité de production. Vous voyez, on construit partout en Guinée. Les usines vont venir. Nous avons obtenu 21 milliards pour notre plan quinquennal de développement (PNDES). Donc, il faut que nos usines puissent faire face à nos besoins. Il faut qu’elles agrandissent leur capacité de production. Ce qui va augmenter les emplois direct et indirect. Nous avons vu assu des employés qui travaillent sans porter des gants. Là, les sous-traitants ne sont pas sérieux parce que les employés fabriquent des pointes. Tout ça, nous allons voir. Avec l’inspection générale du travail, nous allons revoir la situation de tous les travailleurs pour qu’ils soient mieux protégés parce qu’on ne peut pas fabriquer des pointes sans porter des gants. Ensuite, il faut revoir leur droit parce que, très souvent, comme il manque d’emploi, les jeunes acceptent les offres sans protection. Nous allons voir si les travailleurs sont protégés et assurés. Nous voulons des usines modernes qui respectent l’environnement et la protection des travailleurs. Toutes les entreprises doivent l’être. L’inspection du travail va passer dans toutes les usines, avec le ministère de tutelle, pour vérifier quelles sont les usines assurées et qui respectent les lois de travail. Nous voulons l’assurance universelle pour que tous les travailleurs soient assurés à cent pour cent. », a assuré le Chef.