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Les 13 soldats de la presse nationale que la route nous a arraché ( suite) :  La liste s’allonge !

La publication de l’article sur nos collègues et confrères brutalement arrachés à notre affection par les accidents routiers, n’a pas tardé à faire réagir. Ce qui traduit l’intérêt que nos nombreux et aimables lecteurs accordent au sujet évoqué et le désir qu’ils ont de participer à son meilleur aboutissement. Nous avons averti, dès le départ, qu’il s’agit d’un premier pas qui n’a pas la prétention d’être complet. Loin de là. Une œuvre humaine, l’est-elle d’ailleurs ?

C’est un début. Il revient à chacun de contribuer à renseigner ce dossier du mieux possible pour que personne de ceux que nous avons perdu par suite d’accident, ne soit oublié.

Ainsi à la RTG, on nous a rappelé deux cas avérés, mais non datés. Il s’agit de Alpha Madiou Touré, un jeune journaliste de la radio scolaire de l’INRAP à Donka, qui avait parfaitement intégré le service de reportage du journal parlé de la radio nationale. Il est mort des suites d’accident de la circulation alors qu’il roulait à moto.

Le second cas est moins explicite. Il n’est pas vérifié, non plus.  On nous parle d’un membre du personnel administratif du département de l’information qui aurait, dit-on, été accroché par un automobiliste suite à une fausse manœuvre pendant le déplacement d’un véhicule dans l’enceinte de la RTG à Boulbinet.

Enfin, un cas plus précis nous vient de notre consœur Mme Nassiou Sow Kaba qui ajoute à notre liste, le nom de Oumar Rafiou Diallo, de la radio Bonheur, qui a été mortellement heurté à hauteur de ‘’camp carrefour‘’, alors que, nous la citons : « il revenait d’une interview avec le juriste Mohamed Camara. »

Que voilà une liste que nul ne souhaite voir s’allonger et dans laquelle nul ne souhaite aussi se retrouver. Une liste dont la seule utilité sert à reconnaître que personne n’est à l’abri des accidents.

La route fait perdre à notre pays des richesses économiques considérables. Mais, plus que tout cela, elle nous fait perdre des ressources qu’on ne peut ni évaluer, ni remplacer : celles humaines. Elles n’ont pas de prix !

Ces centaines de personnes anonymes, mais aussi, ces éminents cadres aux compétences et spécialités variées, au patriotisme avéré, qui disparaissent brutalement chaque année sur nos routes !

Perdre tous ceux-ci dans les accidents est assurément le pire des fléaux qui peut s’abattre sur notre pays. C’est une calamité qui compromet, si l’on n’y prend garde, notre devenir heureux souhaité. Il nous faut réagir et admettre avec certitude, comme le dit le slogan : « l’accident n’est pas que l’affaire des autres, il est l’affaire de tous ! »

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